Les Partenariats européens pour l’innovation ont trouvé leur place en France, selon le CGAAER
Le | Projets-territoriaux
Le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) a analysé l’efficacité des partenariats européens pour l’innovation pour une agriculture productive et durable, PEI Agri. Le rapport a été publié le 23 février 2024.
Le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) a évalué le dispositif des partenariats européens pour l’innovation pour une agriculture productive et durable, PEI Agri, pour la période 2014-2020. Le rapport a été publié le 23 février, où le CGAAER émet sept recommandations.
Un budget de 140 M€
Le Conseil estime que le PEI Agri a trouvé sans difficulté sa place dans la programmation française. Avec un budget global de 140 M€, la France figure parmi les trois États membres ayant soutenu le plus grand nombre de groupes opérationnels. La mise en œuvre sur le territoire national se caractérise par une très forte implication des instituts techniques et des chambres d’agriculture. Mais la charge administrative est unanimement dénoncée. Par ailleurs, l’évaluation de l’impact des projets reste à construire, selon les auteurs du rapport, et la capitalisation des résultats peine à s’effectuer. Enfin, le CGAAER préconise de renforcer le continuum recherche, formation et enseignement agricole.
Le PEI Agri est cofinancé par le Fonds européen agricole de développement rural (Feader) au titre du deuxième pilier de la Pac et par Horizon 2020 au titre de la recherche. Le PEI a été reconduit pour la période 2022-2027.
Les sept recommandations :
- Simplifier les obligations administratives
- Conserver la présence obligatoire des producteurs dans la gouvernance et encourager la participation de l’aval aux projets
- Mieux assurer l’évaluation des résultats des projets en rendant accessible les comptes-rendus finaux, en améliorant la qualité et en intégrant des indicateurs de résultat et d’impact
- Organiser une animation nationale unique articulant les différents dispositifs (PEI, Casdar, Rita, GIEE) autour des projets relevant de thématiques d’intérêt partagé entre l’État et les Régions (bas carbone, eau,…). Objectif : capitaliser les données au sein d’un système d’information unique et confier aux instituts techniques la capitalisation et la valorisation nationale des projets filières.
- Doter l’animation des moyens nécessaires pour assurer la valorisation et la capitalisation des résultats obtenus
- Faire revivre le réseau innovation agricole et forestière au sein des services territoriaux de l’Etat
- Renforcer le lien du conseil, de la formation et de l’enseignement avec le PEI