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Nappes phréatiques, une recharge supérieure à la moyenne, sauf dans l’Est

Le | Projets-territoriaux

Alors que la recharge des nappes phréatiques s’est finalisée à la fin avril, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) publie le 13 mai un état des lieux positif sur la situation hydrique dans les différents bassins. Les pluies de mai devraient permettre de conserver le bon niveau des nappes.

Nappes phréatiques, une recharge supérieure à la moyenne, sauf dans l’Est
Nappes phréatiques, une recharge supérieure à la moyenne, sauf dans l’Est

Du fait de pluies efficaces et précoces, la recharge des nappes phréatiques, qui se termine entre mi-mars et fin avril, a « été nettement supérieure à la moyenne et a généré des niveaux particulièrement haut » dans certaines situations, indique le BRGM dans un communiqué du 13 mai. La structure la carte de France de la situation des nappes au 1er mai 2020.

Si les déficits pluviométriques enregistrés à partir de la mi-mars ont accéléré la vidange des nappes, la situation reste satisfaisante, avec des niveaux « autour de la moyenne à hauts » sur une grande partie du territoire, poursuit le BRGM. La situation est moins favorable sur les nappes de la plaine d’Alsace, du couloir de la Saône et du Rhône ainsi que dans le Massif Central. Les nappes les plus inertielles du bassin parisien sont encore en hausse. Quant au pourtour méditerranéen, les pluies excédentaires de fin avril ont permis aux niveaux de se stabiliser voire de s’orienter à la hausse.

Les événements pluviométriques exceptionnels annoncés en mai pourraient permettre de ralentir ou d’interrompre la vidange, malgré la reprise de la végétation, et d’améliorer les situations sur les nappes réactives.