Référence agro

Rapport Paillotin remis à Michel Barnier, mais travaux à poursuivre

Le | Projets-territoriaux

__Comme nous l’indiquions dans notre précédente lettre, le 22 mai a eu lieu le dernier comité de suivi du plan Ecophyto 2018 créé à l’issu du Grenelle de l’environnement. Guy Paillotin, son président, a présenté à Michel Barnier le rapport et le plan d’action adossé, figurant en annexe 2 (soit 105 pages).__ % %% Les lignes directrices de ce plan Ecophyto 2018 ont été rédigées par les ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie et ont été soumises à discussion aux membres du comité. Les participants au comité, organisations professionnelles agricoles, syndicats, instituts techniques, de recherche, industriels, associations, ont dix jours pour adresser leurs remarques par écrit au cabinet de Michel Barnier. % %% Globalement, une dynamique positive s’est instituée au sein du groupe de travail pour dégager des axes communs de réflexions. Le mot d’ordre du ((/public/pulve.jpg|pulve.jpg|R))ministère étant d’enclencher une spirale vertueuse et non de se focaliser à tout prix sur l’objectif de moins 50 % de phytosanitaires en 2010. D’autant que Guy Paillotin ne s’est pas caché de la difficulté à atteindre ce cap. % %% Néanmoins, le plan écophyto ne met pas assez en balance le volet économique et les moyens à mettre en œuvre pour prendre toutes ces mesures. Ce texte devra encore être consolidé. Il sera présenté au Premier Ministre et au Président de la République au plus tard début Juillet. Il intégrera ensuite un plan plus vaste qualifié « agriculture durable » mais conservera sa teneur. En parallèle, un groupe permanent de suivi est maintenu pour caler les derniers éléments. (Lire la suite pour un point sur les principaux consensus et les dossiers à finaliser). % %% A.D. Sur les indicateurs d’évolution des applications de pesticides, c’est le Nodu, nombre de dose unitaire, qui est privilégié. Il a fait l’objet d’un appui majoritaire. Cet indicateur sera complété par l’Indice de fréquence de traitement (IFT) qui permet de mieux qualifier les pratiques en grandes cultures. Il reste à travailler sur fruits et légumes. Ces indicateurs seront couplés par d’autres éléments permettant d’estimer l’effet sur l’environnement, la santé et de prendre en compte l’innovation. (voir aussi l’actualité dans la lettre du 20 mai). La séparation de la préconisation et de la vente a fait aussi l’objet de nombreuses discussions. Il semble que cette option soit écartée. La certification du conseil par un organisme indépendant dans le cadre de la réforme de l’agrément et fondée sur un référentiel métier a toutefois reçu un consensus. Elle concernerait non seulement tous les techniciens des coopératives et négociants mais aussi ceux des Chambres d’agriculture, les conseillers privés, les services de la protection des végétaux… Le thème la formation des agriculteurs est un dossier non finalisé. Le permis de traiter est un point à travailler. Le cas particulier des Dom Tom et les applications en Zones non agricoles restent aussi à peauffiner.