Recherche : les réseaux mixtes technologiques au cœur de l’innovation
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((/public/RMT_web.jpg|RMT_web.jpg|R))__Si les RMT n’existaient pas, il faudrait les inventer.__ C’est l’enseignement qu’ont retiré les participants au séminaire « les Réseaux Mixtes Technologiques : une dynamique nouvelle pour l’innovation en agriculture et alimentation », qui s’est tenu le 4 novembre à Paris. C’est quoi au juste un RMT ? C’est un réseau associant « au moins trois instituts techniques qualifiés ou chambres d’agriculture, au minimum un établissement d’enseignement technique agricole et un établissement d’enseignement supérieur ou un organisme de recherche publique », a expliqué Pascal Bergeret, sous directeur de l’Innovation au sein de la direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER) au ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche. Le RMT, qui a été créé par la loi d’orientation agricole de 2006, a pour objet « la mise en commun de ressources humaines ou matérielles par les membres du réseau pour la réalisation de travaux collaboratifs permettant d’apporter une valeur ajoutée à leurs productions propres », a rajouté Pascal Hopquin, de la Chambre régionale d’agriculture de Picardie et rapporteur du RMT Biomasse. C’est l’un des cinq réseaux qui a été décrit le 4 novembre. Ce RMT vise à faciliter et optimiser le déploiement des filières biomasse énergétique. Après une première phase de partage et de synthèse des connaissances, le RMT entre dans une seconde phase qui vise à fédérer les travaux de R&D en ciblant quelques actions prioritaires, telle que l’élaboration de fiches cultures biomasse. J.P. “'Photo : séminaire du 4 novembre à Paris : les réseaux mixtes technologiques devraient dynamiser l’innovation dans les secteurs agricoles et agroalimentaires'” __La durée des RMT en question__ « La floraison des RMT (25 à ce jour, ndlr) est l’expression d’un manque », a souligné Bernard Chevassus, inspecteur général de l’Agriculture. « Nous avions besoin de densifier les échanges, au bénéfice de l’enseignement et de la recherche », a renchéri Marion Zalay, directrice générale de l’enseignement et de la recherche au ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche. Se pose déjà la question de la durée de vie des RMT alors que certains arrivent à échéance en 2010. « Je suis sûr que trois ans, ce n’est pas assez mais en même temps tous les réseaux ne doivent pas être pérennes », a fait remarquer Gilles Trystram, directeur-adjoint d’AgroParisTech. Pour Ariane Voyatzakis, responsable du Pôle Sciences de la vie au sein d’Oseo, « le défi principal des RMT, c’est la communication vis-à-vis des partenaires industriels ». Dans cette optique, le séminaire du 4 novembre aura été un succès. J.P.