Le 3 mai à Saint-Didier-sous-Riverie (Rhône), un chantier de pose de diffuseurs de phéromones pour lutter contre le carpocapse du pommier était organisé par la coopérative la Dauphinoise sur le Gaec de Chantalois. Bruno Ferret, en partenariat par BASF Agro.

Confusion sexuelle : la Dauphinoise veut entretenir la dynamique

La coopérative a fait valoir son dynamisme en matière de solutions aux produits phytosanitaires. « Nous référençons 170 produits autorisés en bio ou relevant du biocontrôle », précise Dominique Vial, directeur du pôle production de la coopérative. Concernant la seule confusion sexuelle, elle est utilisée dans 84 % des surfaces couvertes par la Dauphinoise, contre 50 % au niveau national. Pour les fruits à noyaux, la moitié des surfaces des adhérents suivent ce modèle, contre 25 % des surfaces au niveau national. « Et la dynamique ne se dément pas, ces chiffres continuent d’augmenter », explique Dominique Vial.

Faire connaître le travail de l’ombre des filières

Si la coopérative organise régulièrement des journées techniques pour les professionnels, cette ouverture à la presse est une nouveauté qui devrait être davantage creusée à l’avenir. BASF est sur la même longueur d’onde. David Claudel, responsable agronomique arboriculture au sein de la firme : « Nous souhaiterions mettre en lumière le travail d’accompagnement technique de nos équipes, pour le déploiement des ces techniques alternatives ou complémentaires aux solutions conventionnelles. »

Un accompagnement qui aboutit par exemple à une tige télescopique destinée à la pose des diffuseurs de phéromones Rak, pour la confusion du carpocapse dans les pommiers hauts. « L’outil peut paraitre basique, mais il a été amélioré plusieurs fois pour être solide, maniable et adapté au chantier de pose. » Un travail de l’ombre sur laquelle la firme veut attirer davantage l’attention.