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Sia-Sima : l’environnement au fil des stands

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L’environnement tient toujours une place de choix lors des salons, tant au Sia qu’au Sima, Les couloirs bruissaient de réactions suite à la campagne anti agriculture intensive de France nature environnement (cf. notre lettre du 22 février). Cela ne doit pas cacher les efforts de présentation des actions des professionnels en faveur de l’environnement, illustré par le stand phare du Sima, celui des bonnes pratiques. Mais aussi au Sia avec les nombreuses actions pédagogiques à l’attention du grand public et les débats comme ceux à l’initiative de Terre d’élevage. Succès aussi sur le Sia auprès du grand public comme des professionnels : l’arbre à souhaits de Farre ou chacun pouvait accrocher sa requête. Et si le capital sympathie reste intact, cela ne signifie pas une absence d’exigence en termes de qualité et de respect de l’environnement. G.P./A.D./C.D. - L’Odyssée végétale : les biocarburants en avant ((photo « Sia RE voiture tournesol » sur FTP)) - L’arbre à souhaits de Farre « Les agriculteurs exaucent vos souhaits », était le thème du stand de Farre. Les visiteurs pouvaient exprimer leurs attentes en termes d’agriculture et d’environnement, attentes accrochées à l’arbre à souhaits. Pour les jeunes, la mascotte-hérisson « Farrepic » expliquait comment l’agriculteur devient ami de l’environnement. ((photo « Sia RE Farre » sur FTP)) - Coop de France et Agri Confiance Agri Confiance, la signature développement durable des marques des coopératives agricoles françaises, faisait déguster des échantillons des 30 000 exploitations certifiées sur son stand associé à celui de Coop de France, lieu de nombreuses rencontres. ((photo « Sia RE Agri conf » sur FTP)) - Le docteur UPJ Les docteurs des plantes de l’UPJ proposaient de diagnostiquer les maladies des plantes que leur apportaient le public et prodiguaient les soins à apporter dans le meilleur respect de l’environnement. ((photo « Sia RE docteur plantes » sur FTP)) - CIV-Terre d’élevage : prairie et biodiversité en débat « On ne soupçonne pas le rôle des prairies dans la biodiversité », souligne Sophie Raspail, chargée d’études agriculture et biodiversité à la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), lors du débat organisé le 21 février par Terre d’élevage dans le cadre du Salon de l’agriculture à Paris. L’herbe héberge une faune et une flore très riches en biodiversité : petits insectes, mollusques, petits mammifères, fleurs, graminées. « Si les éleveurs abandonnent l’élevage et l’entretien des prairies, les champs deviendront des friches puis des forêts, beaucoup moins variées en biodiversité », ajoute Jacques Lucbert, chargé de mission à l’Institut de l’Elevage, expert en élevage et environnement. Et Thierry Bertot, agriculteur dans l’Eure, témoigne de l’intérêt de l’herbe dans l’alimentation des animaux : « l’herbe est un aliment complet, précise-t-il, et ne nécessite pas de complément alimentaire ». Si les rendements en lait des vaches nourries à l’herbe sont moins élevés, l’agriculteur fait des économies sur les achats d’aliments et le lait est de meilleure qualité. ((photo « Sia biodivUn consensus entre Sophie Raspail LPO entourée de Thierry Bertot éleveur (à G) et Jacques Lucbert, Institut de l’élevage : l’herbe est source de biodiversité. <<< Au fil des stands - SIMA : débats, ateliers et conférences Cemagref : halte à la dérive ! La dérive, quantité de produit qui part dans la nature lors d’un traitement phytosanitaire, peut dépasser 30 % de la dose utilisée, a souligné Jean-Paul Douzals, du Cemagref, lors de l’une des conférences organisées sur l’espace bonnes pratiques. Parmi les causes, la taille des gouttes mais aussi problème de matériel sans oublier le vent. Le bon choix des buses, comme celles à injection d’air, est une des solutions pour limiter la dérive. ((photo « Sima Douzals Cemagref » sur FTP)) Espace bonnes pratiques : rendez-vous des experts Le raisonnement était aussi à l’honneur sur l’espace des bonnes pratiques agricoles, où les représentants des firmes phytosanitaires et engrais animaient des stands, aux côtés des instituts techniques, de Trame, d’Adivalor, des chambres et d’autres partenaires. Au cœur de cet espace, le magazine Campagnes et environnement, édité par Terre-écos, relayait tout naturellement l’information dans un guide dédié à ce thème. Trame : les TCS sont rentables Prendre du temps pour observer : tel est l’un des messages qu’a voulu faire passer Jacky Chauvin, agriculteur du Maine-et-Loire et adepte des TCS (techniques culturales simplifiées). Lors de son témoignage dans l’atelier organisé par Trame, il a aussi démontré que les TCS sont rentables à condition de les intégrer dans une démarche globale de gestion de l’exploitation, avec une place importante à accorder aux rotations. (( une photo de débat .) FNCuma : la proximité est aussi un gage de compétitivité La place des Cuma sur le territoire était à l’honneur sur le stand de la FNCuma. Et un message, prenant en partie le contrepied de la création d’une entité commune Coop de France et InVivo : « quelle place pour les petites coopératives ou les cuma entre cette future grosse structure ? La compétitivité n’est pas seulement affaire de taille. Elle passe aussi par la proximité. » Un message porté haut et fort. « Il est possible d’agir fortement sur les charges de structures, dont 50 % sont représentés par la mécanisation. » ((CD - photo)) <<< Au fil des stands - SIA, honneur au grand public Rencontre officielle des partenaires de l’Odyssée Végétale. Pour Bruno Le Maire, « il est légitime d’accompagner les agriculteur sur un plan technique et financier vers une agriculture durable, il faut arrêter de les stigmatiser ». ((CD- photo ftp)) Coop de France : un stand de rencontres Les produits Agri Confiance Nombreuses sont les personnalités du monde agricole et politique qui se sont arrêtées au stand de Coop France. Nombreux aussi les visiteurs appelés à découvrir et déguster la palette de produits sous logo Agri Confiance où les diverses professions se sont succédées tout au long de la semaine. ((G.P.)) ((photo « Agri Confiance » sur FTP)) L’accord cadre avec Vivea Parmi les évènements organisés, le bilan de l’accord cadre Coop de France/Vivea présenté le 24 février par Christiane Lambert, présidente de Vivea, et Philippe Mangin, président de Coop de France. Cet accord pour le développement de la formation des exploitations agricoles a été signé il y a un an au même endroit. Les signataires se sont félicités de son succès, rappelant le rôle joué par les coopératives dans les formations préparatoires Certiphyto, mais aussi sur les autres points de l’accord tel la performance énergétique ou la certification des exploitations. En 2011 s’ajouteront des formations sur la PAC, la gestion de l’exploitation, l’agronomie, l’environnement. ((G.P.)) ((photo « Vivea Coop de F » sur FTP))