Avec 2000 animaux présents et 1500 exposants, les organisateurs du Sommet de l’élevage s’attendent à près de 90 000 visiteurs, du 4 au 6 octobre 2017 à Clermont-Ferrand. Les Sommets d’Or récompenseront les exposants les plus innovants en matière de machinisme agricole, d’équipements, de fournitures et de services en élevage. Comme l’an passé, des visites d’exploitation seront organisées dans la région, à destination des visiteurs étrangers. Environ 80 délégations étrangères différentes sont attendues.

L’Iran, un partenaire stratégique

« Notre souhait est d’élargir le salon à l’international », souligne justement Roger Blanc, président fondateur du Sommet, à l’occasion de la conférence de presse donnée le 23 mai à l’Ambassade de la République islamique d’Iran à Paris. Après la Colombie et la Bulgarie, c’est au tour de l’Iran d’être à l’honneur. Les relations se dénouent entre le pays et de nombreux États occidentaux après des années d’embargo, et l’agriculture figure clairement comme un secteur à enjeux tant pour la France et que pour pays du Golfe.

Autre enjeu international au cœur de l’évènement : depuis quelques mois, la Chine a à nouveau ouvert ses frontières à la viande bovine française. « Le marché chinois est compliqué à pénétrer et cela peut prendre du temps avant que notre viande puisse être exportée, mais avec l’augmentation du niveau de vie et la hausse de la consommation de viande rouge dans ce pays, la Chine est clairement un marché intéressant et ce sera à la France et à l’Europe de s’y positionner », déclare Bruno Dufayet, résident de la Fédération nationale bovine (FNB) .