Référence agro

Sommet de l’élevage, sous le signe d’une meilleure efficience

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Environnement et développement durable étaient déclinés sous toutes les formes au Salon de l’élevage qui s’est déroulé à Clermont-Ferrand du 5 au 7 octobre.A commencer par la nutrition des animaux. Si l’aliment bio était bien représenté, l’aliment pour le bétail « conventionnel » affichait de réelles préoccupations environnementales liées à un souci économique. Plusieurs fabricants proposaient des solutions pour une amélioration de l’assimilation des aliments et donc moins de rejets polluants dans la nature. Ils mettaient aussi en avant des aliments améliorant la santé de l’animal (compléments alimentaires, vitamines, …) et donc limitant l’usage de produits vétérinaires. Côté semences, de nombreuses solutions étaient présentées. Quant aux énergies renouvelables, l’espace consacré a diminué par rapport à la précédente édition en raison notamment de la chute du photovoltaïque liée à la baisse des tarifs de rachat de l’électricité. Fourrages : des familles regroupées L’espace fourrages vient de l’idée de regrouper en un même lieu les familles professionnelles (Arvalis, Gnis, UFS, FNPSMS, Germ services et Agro Systèmes). L’accent était mis sur le maïs fourrage et le maïs grain humide. Arvalis y présentait « Maïs et développement durable », un ensemble documentaire sous forme DVD et livre tandis que le Gnis communiquait sur son site Internet «  www.herbe-book.org » sur les variétés fourragères pour prairies qui a reçu un « Sommet d’or » décerné dans le cadre du palmarès des innovations. Des intrants performants Plusieurs initiatives en semences ont été présentées, en réponse notamment à la situation de sécheresse : mélanges de légumineuses, variétés plus rustiques mais productives. En fertilisants, de nouvelles formules permettant une meilleure assimilation par les plantes et un moindre lessivage étaient mises en avant. Le photovoltaïque en chute L’espace « nouvelles énergies » reflétait les attentes du moment. Le bois-énergie avec de nombreux fabricants de chaudières était bien représenté. De même que la méthanisation avec des solutions clefs en main. Si le photovoltaïque occupait un bon espace, ce dernier était plus réduit que l’année précédente du fait de la révision à la baisse du rachat de l’électricité (arrêt du 4 mars 2011). Au niveau matériel, les Cuma de la région prônaient les gains possibles en matière d’énergie et de pollution via leur guide des coûts de revient, mettant aussi en avant leur banc d’essais tracteurs ou l’intérêt du gazole non routier (GNR) moins polluant.