Terrena : 50 % de la production issue de la Nouvelle agriculture en 2025

L’agriculture écologiquement intensive, AEI, portée par la Nouvelle agriculture (NA), est un axe stratégique de développement pour Terrena, ont indiqué les dirigeants de la coopérative lors d’un point presse le 7 avril au siège de la coopérative à Ancenis (44). Après le porc, le lapin, la farine et la volaille, Terrena adapte cette année le concept sur le secteur bovin. En 2017, ce sera au tour des légumes, puis du vin en 2018. Objectif : atteindre 50 % de la production des adhérents en Nouvelle agriculture d’ici à 2025. Des bonus pour les agriculteurs investis de la Nouvelle agriculture « Déjà en porc, la Nouvelle agriculture concerne 46 % de la production », explique Hubert Garaud, président de la coopérative. Pour Terrena, ces pratiques plus vertueuses pour l’environnement sont aussi un atout majeur pour atteindre les marchés étrangers. C’est aussi un moyen de nouer des alliances : la coopérative CAM 53 a rejoint en 2015 Terrena, notamment à travers le concept de l’AEI. Depuis 2008, lplus de 20 millions d’euros ont été investis dans la Nouvelle agriculture. 23 solutions sont déjà utilisées par 3000 agriculteurs. Grâce à des prix plus intéressants, les agriculteurs impliqués dans la Nouvelle agriculture disposent d’un bonus de 20 000 euros pour un élevage de porcs en naisseurs-engraisseurs, 6100 euros pour un élevage de lapines, et 3000 euros pour un poulailler. Écophyto : « les CEPP, c’est ce que l’on fait déjà à Terrena » Une bonne manière de réduire l’utilisation de pesticides, notamment dans le cadre du plan Écophyto. Hubert Garaud n’est d’ailleurs pas opposé aux certificats d’économies de produits phytosanitaires, CEPP. « Les CEPP, c’est ce que l’on fait déjà à Terrena, a-t-il insisté. La profession doit faire preuve de réalisme. La société demande des garanties sur les phytosanitaires, à nous d’avancer. L’agriculture française est à la fin d’un système. Nous voulons faire bouger les choses à notre modeste niveau. »