Valorex veut contractualiser avec plus d’OS pour la féverole et le soja
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Pour Valorex, le soja et la féverole sont l’avenir, et à court terme ! L’entreprise spécialisée en alimentation animale s’estime en mesure de contractualiser pour 25 000 hectares de ces deux cultures, en cumulé, sur trois à cinq ans. Un bond de 300 % par rapport à 2020 qui passe par un approvisionnement auprès d’un nombre d’OS à développer.
L’envolée du prix des engrais n’est pas un handicap pour tout le monde. Spécialisée dans la nutrition animale, l’entreprise Valorex y voit même une opportunité, estimant que ce contexte va bénéficier à l’implantation de légumineuses, qui ne nécessitent pas de fertilisation et enrichit même le sol en azote pour la culture suivante. Les enjeux liés à l’autonomie protéique, et notamment le Plan protéines, complètent un panorama favorable à ces cultures. Valorex se fixe l’objectif de contractualiser 25 000 hectares de féverole et de soja d’ici trois à cinq ans, soit une hausse de 300 % par rapport aux surfaces sous contrat en 2020.
Valorex propose des prix garantis à la tonne
Valorex travaille déjà avec une quinzaine d’OS répartis sur l’ensemble du territoire (1) pour la féverole. Pour le soja, l’entreprise s’approvisionne principalement dans le Sud-Ouest (Agraos, Alliance occitane, Océalia, Terre du Sud), et auprès de quelques négoces du centre et de l’Est. « L’objectif est développer le nombre d’organismes collecteurs avec lesquels nous travaillons », insiste-t-on du côté de Valorex. Pour y parvenir, des contrats à prix garanti, pouvant être pluriannuels, seront mis en place avec les organismes collecteurs et stockeurs. Une manière de sécuriser le débouché, via un prix à la tonne défini en amont de la récolte, « quel que soit le prix du marché », assure l’entreprise dans un communiqué publié le 9 novembre.
…entre autres atouts économiques
Valorex mise, en outre, sur les bénéfices intrinsèques aux légumineuses, pour convaincre les producteurs. Elle cite ainsi une étude de l’Inrae en Bretagne évaluant que l’insertion d’une légumineuse dans la rotation permet d’augmenter en tendance la marge brute de près de 120 €/ha sur la culture de blé suivant. L’économie de 20 unités d’engrais azotés sur ce blé n’est pas la seule raison : l’économie d’un passage phytosanitaire est aussi évoqué sur le blé, le tout pour un rendement supérieur de 5 quintaux/ha.
(1) Eureden, Agrial, Garun paysanne, Terrena, Le Gouessant, Coop de Creully, Cereos, D2N dans l’Ouest ; Axéréal, Terris Union, Villemont dans le Centre ; Noriap, Dijon Céréales, 110 Bourgogne dans le Nord-Est ; Terre Atlantique, Cavac, RAGT dans le Sud-Ouest.