70 à 75 % des objectifs atteints en production de semences de maïs
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Les conditions climatiques de l’été 2022 ont lourdement pénalisé la production de semences de maïs en France et plus largement, dans l’Union européenne. La FNPSMS annonce un niveau de production situé entre 70 et 75 % des objectifs. Pas plus ! Des risques de tension sont à prévoir sur certaines variétés.
Le maïs a souffert du manque d’eau et des épisodes caniculaires à répétition de cet été : le maïs grain, tout comme le maïs fourrage et la production de semences. Même si cette dernière est souvent liée à la présence d’irrigation sur l’exploitation, les producteurs n’ont pas toujours pu profiter des volumes souhaités. Résultat : les trois principaux producteurs de semences de maïs en Europe - France, Roumanie et Hongrie - voient les tonnages produits en net recul.
Mobilisation générale pour trouver des alternatives
En France, la FNPSMS (Fédération nationale des producteurs de semences de maïs et de sorgho) avance un niveau de production situé entre 70 et 75 % des objectifs. « Ces niveaux de production inédits vont faire porter sur certaines variétés des risques de tensions en termes d’approvisionnement, confie la fédération. Les opérateurs semenciers se mobilisent pour proposer des alternatives. »
Revaloriser les contrats
Autre point de vigilance de la profession : le montant des contrats, dans un contexte de forte hausse généralisée du coût des intrants (engrais, énergie…) et de la main d’œuvre, au champ comme en usine. Pierre Pagès, le président de la FNPSMS en appelle d’ailleurs « à la mobilisation de chacun pour permettre à nos chaînes alimentaires de répondre aux besoins de tous les acteurs, du producteur au consommateur. Avec l’augmentation du prix des commodités, il faut conserver l’attractivité de la production de semences dans nos réseaux, pour assurer la disponibilité et la qualité de nos semences à l’avenir. »