Changement climatique, la filière viticole présente à Denormandie sa stratégie d’adaptation
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Les représentants de la filière viticole ont présenté, le 27 août, une stratégie d’adaptation au changement climatique, au ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie. 40 actions prioritaires ont été définies.
Près de quatre ans après l’engagement des travaux sur le sujet, dans le cadre du programme de recherche Laccave, porté par l’Inrae, la filière viticole a présenté au ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, le 27 août, sa stratégie d’adaptation au changement climatique. La filière était représentée par Jérôme Despey, Christian Paly, Eric Paul et Bernard Angelras, respectivement présidents du conseil spécialisé de FranceAgriMer, des comités nationaux AOP et IGP de l’Inao, et de l’Institut français de la vigne et du vin (IFV).
Ambitions sur le bas carbone
Cette feuille de route, qui découle d’une démarche participative, s’appuie sur la contribution de plus de 600 acteurs de terrain, représentant l’ensemble des bassins viticoles. Comme l’avait esquissé Bernard Angelras lors du lancement du Varenne de l’eau, la stratégie a identifié 40 actions prioritaires, regroupées en sept domaines :
- améliorer la connaissance des zones viticoles ;
- agir sur les conditions de production ;
- favoriser un matériel végétal adapté ;
- agir sur les pratiques œnologiques ;
- suivre les évolutions du marché et garantir la production ;
- renforcer la recherche, le développement, le transfert et la formation ;
- contribuer à l’atténuation du changement climatique.
Dans le cadre de ce dernier axe, la filière viticole est actuellement à pied d’œuvre afin de construire une méthode pour s’inscrire dans le label bas carbone. Le calendrier actuel prévoit un dépôt de cette méthodologie auprès du ministère de la Transition écologique avant la fin de l’année 2021.