Alexandre Prince, Le Gouessant (22)  « Faire partie des observateurs du BSV renforce les compétences des TC »

« Notre implication dans le réseau d’observateurs pour recueillir des données destinées à la réalisation des Bulletins de santé du végétal a tendance à être renforcée.  Nous avons 18 observateurs sur blé, colza et orge.  Les nouveaux BSV 2.0 mis en place cette année n’ont pas modifié la méthodologie ni notre charge de travail en la matière.

Nous mettons dans ce réseau les technico-commerciaux qui ont moins de quatre ans d’expérience, les TC agroenvironnement, ainsi que les responsables de silos auxquels nous voulons donner une compétence technique. Cela permet de former les équipes.

Le Gouessant est rémunéré pour cela, avec un forfait de base. Clairement, si cette contribution n’existait pas, nous ne le ferions pas. Mais ce n’est pas ce dédommagement qui nous motive. Cette rémunération compense en partie l’investissement humain : ce travail d’observation nécessite entre 20 minutes et une heure de temps à chaque fois.

Notre ambition est d’apporter un conseil plus personnalisé à nos agriculteurs, de faire monter en compétence notre équipe terrain. Nous en profitons pour tester par la même occasion la robustesse des OAD que nous utilisons. La formation de départ des observateurs des BSV, donnée par Arvalis-Institut du végétal, Terres Inovia et la Chambre régionale d’agriculture, est particulièrement intéressante.

Je comprends que certains distributeurs partent du dispositif car cela prend du temps. Mais, à la Coopérative Le Gouessant, nous considérons que cela apporte à notre équipe terrain un vrai plus pour renforcer le conseil technique apporté à nos adhérents. »