Chez Vivescia, 1500 agriculteurs ont déjà réalisé un diagnostic carbone
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En moins de deux mois, près de 1500 adhérents de Vivescia ont profité de l’outil de diagnostic carbone de MyEasyFarm, proposé gratuitement par la coopérative. Pour la directrice RSE de Vivescia, Valérie Frapier, l’objectif est d’aller plus loin, afin de mieux aiguiller les futurs projets bas-carbone de la coopérative.
Vivescia a lancé, début avril, une grande opération « bas-carbone » auprès de ses adhérents. Ceux-ci se voient offrir la possibilité de réaliser un diagnostic carbone gratuit, co-construit par la coopérative et la start-up MyEasyFarm. Un peu moins de deux mois plus tard, au 1er juin, la directrice RSE de Vivescia Valérie Frapier tire un premier bilan positif : « On tend vers les 1500 diagnostics réalisés, à date, se réjouit-elle. La dynamique se poursuit, nous continuons à mettre cette démarche en avant dans les conseils de section. »
Une dynamique à poursuivre autour du carbone
L’idéal, selon Valérie Frapier, serait que les 7000 agriculteurs adhérents, se prêtent à l’exercice. « Nous avons des fenêtres de tir intéressantes à venir avant les moissons, puis avant les semis, indique-t-elle. Même si la promesse d’un diagnostic rapide est tenue, nous savons que les agriculteurs manquent de temps lors des gros chantiers. L’outil, qui passe en open source à partir de cet été, sera de toute façon accessible gratuitement sur l’intranet de la coopérative jusqu’à la fin de l’année, voire plus. Tant qu’il sera utile, nous le proposerons. »
Orienter les futurs projets et contrats de Vivescia
Selon elle, le diagnostic est précieux pour les exploitations, mais également pour la coopérative. « Les résultats nous aiguilleront pour de possibles futurs projets, mais aussi pour consolider notre crédibilité sur ce sujet, notamment vis-à-vis de nos clients », explique-t-elle. Car pour Vivescia, ce sont bien les primes de filières, le premier levier de financement d’une transition vers le bas-carbone. La coopérative a engagé plusieurs discussions avec des industriels, en plus de son programme initié avec Heineken, et des réflexions engagées à travers Vivescia Industrie. « Le Label bas-carbone, ainsi que les soutiens publics, sont des leviers financiers complémentaires, mais ne suffisent pas à cette heure, compte tenu du coût des changements de pratiques nécessaires pour améliorer significativement le bilan carbone d’une exploitation. »