Du mouvement au sein du réseau Impaact
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Référence agro a profité du salon PBS le 9 juin pour évoquer avec Loïc Poirier, les évolutions au sein d’Impaact. Nouveaux membres, rachat de structures, tension sur les appros, le directeur général du réseau fait le point.
Alors qu’Agricentre Dumas va, à compter du 1er juillet 2022, acquérir le négoce Bechade et Fils implanté en Haute-Vienne, la famille Dumas va, en parallèle, rejoindre le réseau Impaact. « Le compteur affiche désormais 70 entreprises adhérentes, précise Loïc Poirier, directeur général du réseau, rencontré à l’occasion de la visite de la plateforme d’essais de St-Aubin-Le-Cloud (79) le 9 juin. »
Le nombre d’adhérents au sein du réseau Impaact devrait augmenter
Ce nombre pourrait encore augmenter car « avec les tensions actuelles autour des appros, il est vrai que plusieurs entreprises ont frappé aux portes de notre structure ces derniers mois, confie-t-il. Nous étudions toutes les demandes. Au sein du réseau, nous avons actuellement une visibilité à six mois sur les appros, comme les autres années finalement. Mais les négociations avec les fournisseurs sont plus tendues. Cette campagne est tout, sauf tranquille. Assurer les volumes devient aujourd’hui presque plus important que négocier les prix ! De peur de manquer, certains agriculteurs souhaitent s’engager dès à présent pour la campagne de printemps 2023. Nous freinons un peu leurs ardeurs, au risque de perturber encore un peu plus le marché. »
Les Ets Corre passent dans le giron de Floch Appro
Loïc Poirier confie que les adhérents d’Impaact ne choisissent pas son réseau uniquement pour le prix et la disponibilité des produits. « Nous proposons d’autres services aux négociants comme une aide au recrutement, un soutien juridique ou un appui financier pour aider aux rachats de certaines entreprises. » Il précise d’ailleurs que deux de sesmembres se sont rapprochés en ce mois de juin : Floch Appro (29) ayant acquis les Ets Corre (22).
Tester, trier, communiquer
Le réseau Impaact compte cinq plateformes d’essais réparties sur l’ensemble du territoire dont celle, arpentée par plus de 1000 agriculteurs le 9 juin dans les Deux-Sèvres. « Il est capital de rendre visible les innovations que nous travaillons, poursuit-il. Demain, il y aura de moins en moins de fermes et de moins en moins de négoces. L’enjeu est d’assurer la pérennité des exploitations, en trouvant les solutions adaptées à chaque contexte de production. C’est notre rôle de les tester et d’identifier les plus efficaces et les plus rentables. L’enjeu de tels essais est également de trouver les bons arguments pour communiquer auprès du grand public. »