EMC2 crée des groupes thématiques dans la continuité des groupes 30 000
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La coopérative EMC2 vient de lancer les groupes AGILEMC2, qui rassemblent les adhérents par secteur ou par thématiques, dans la continuité des groupes 30 000. Au programme de ces collectifs, qui démarreront en novembre : méthanisation, agriculture régénératrice et agriculture de précision.
La coopérative du Nord-Est EMC2 vient de lancer des groupes intitulés AGILEMC2. Ces collectifs reproduisent une partie des 14 anciens groupes 30 000. « Nous n’avons pas pu continuer les groupes 30 000, car nous n’étions plus finançables par les Agences de l’eau, suite à la séparation de la vente et du conseil, explique Lorraine Berthaud-Briard, conseillère agro-environnement pour EMC2. Mais comme la dynamique fonctionnait bien, nous avons décidé de proposer des groupes de travail non labellisés aux agriculteurs, selon leur secteurs géographiques. »
Méthanisation, agriculture régénératrice et agriculture de précision
Outre les groupes de proximité, trois collectifs thématiques ont vu le jour, autour de l’agriculture régénérative, de l’agriculture de précision et de la méthanisation. « Au sein des groupes 30 000, les agriculteurs n’avaient pas tous les mêmes attentes, et il n’était pas toujours évident de trouver un sujet de réflexion qui contentait tout le monde, précise Lorraine Berthaud-Briard. Lorsque nous avons fait le bilan de ces groupes, nous avons décidé de proposer aux adhérents des groupes thématiques qui correspondent à leurs attentes : ce sont ces trois sujets qui ressortaient le plus. »
Déjà 120 agriculteurs investis dans les groupes AGILEMC2
Pour autant, EMC2 ne s’interdit pas de se pencher sur de nouveaux sujets, s’il y a de la demande de la part des coopérateurs. Pour l’heure, 120 agriculteurs coopérateurs, sur les 180 qui constituaient les groupes 30 000, ont déjà décidé de prendre part aux groupes AGILEMC2, qui démarreront en novembre. Et si les techniciens de secteurs resteront les animateurs des groupes de proximité, ce sont les techniciens innovation, ainsi qu’une animatrice R&D, qui animeront les groupes thématiques.
« Nous ne disposons pas, pour l’instant, de financements, reconnaît Lorraine Berthaud-Briard. Mais une fois la nouvelle version des groupes mise en place, nous interrogerons les adhérents et envisagerons de déposer les groupes en GIEE. »