En volailles, Maïsadour vise une hausse de 20 % de son chiffre d’affaires d’ici à 2026

Du soja cultivé en local et dédié à la nutrition animale, jusqu’à la commercialisation en passant par l’accouvage et l’élevage, Maïsadour s’implique déjà dans toutes les étapes de la chaîne de valeur. Le groupe, premier volailler du Sud-Ouest et troisième à l’échelle nationale, souhaite même poursuivre sur cette voie. Parmi les investissements déjà engagés, celui dans l’usine de trituration de soja Graines d’Alliance, aux côtés de Vivadour. Le site a d’ailleurs accueilli ses premiers camions le 9 septembre.

15 M€ pour moderniser le site de Condom

Autre exemple, une enveloppe de 15 M€ investis dans la modernisation de son usine de Condom (32), dédiée à la production de poulets jaunes, dont l’inauguration a eu lieu le 6 octobre. « Cet investissement est une réponse à une demande du marché », explique Paul Le Bars, directeur du pôle volailles du Groupe. « Alors que l’OCDE prévoit une croissance de la consommation mondiale de volailles de 1,5 % par an jusqu’en 2027, cet investissement va nous permettre d’augmenter notre capacité de production et de proposer à nos consommateurs une volaille 100 % Sud-Ouest. A l’approche des fêtes de fin d’année, nous pourrons d’ores et déjà apporter une réponse à la hauteur du niveau de la demande de volailles festives », explique-t-il. Pour le Groupe, ce projet doit également favoriser la relocalisation des filières, permettre de réinvestir dans l’industrie française et créer des bassins d’emplois sur ses territoires.

Retrouver une rentabilité pérenne dans les 5 ans

Maïsadour et Terrena (Galliance) ont également redessiné leur partenariat au sein de la société Fermiers du Sud-Ouest, le pôle volailles du groupe landais. Maïsadour a récemment racheté les titres que détenait Galliance (49 %). Autant d’actions qui font partie de la feuille de route de Maïsadour, tracée à l’horizon 2026 pour sa filière volailles. Quatre piliers d’actions ont ainsi été définis : recruter des éleveurs et se positionner sur des segments stratégiques de marché ; proposer des offres Label Rouge innovantes et en phase avec les attentes des consommateurs ; impliquer l’écosystème d’éleveurs dans la démarche RSE du Groupe et enfin, améliorer l’organisation pour être en cohérence avec les nouvelles ambitions du pôle. Cette transformation doit permettre au Groupe de conforter sa position sur ses marchés leaders (bouchers charcutiers traiteurs, GMS régionale, export) et de retrouver une rentabilité pérenne d’ici à cinq ans.

La filière volailles en chiffres sur l’exercice 2021/22 :

• 205 M€ de chiffre d’affaires
• 29 millions de volailles produites et commercialisées
• 76 % des volailles Maïsadour sont Label Rouge et/ou bio
• 496 éleveurs, dont 95 % en Label Rouge.