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Entre transformation interne et projets collectifs, Area montre son dynamisme

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Restructuration des équipes, recrutements, investissements dans des projets collaboratifs… L’union d’appro Area est moteur à plusieurs niveaux. Stéphane Wilhelm, son directeur général, fait le point pour Référence agro.

Entre transformation interne et projets collectifs, Area montre son dynamisme
Entre transformation interne et projets collectifs, Area montre son dynamisme

À l’occasion du lancement d’OSS, outil de saisie et de synthèse, Stéphane Wilhelm, directeur général d’Area, a fait le point sur l’actualité de l’union, qui rassemble dix-huit coopératives sur trente-quatre départements.

Lancer un « Mes données ferti » des semences

Area participe également au projet Mes données ferti, qui vise à harmoniser les données des produits fertilisants. « Nous souhaitons déployer le même exercice sur les semences, ajoute Stéphane Wilhelm. Nous serions ravis de flécher l’ensemble de la profession sur un projet commun pour qu’il n’y ait pas de compétition sur les aspects réglementaires. »

Des changements d’organigramme chez Area

Outre les projets externes, avec des partenaires, l’union d’approvisionnement travaille aussi à sa restructuration interne. Un recrutement est lancé pour le poste d’acheteur en nutrition végétale, jusqu’alors occupé par Guillaume Dandoy, qui depuis le 1er mars, est devenu directeur des achats. Le pôle santé végétale, jusque-là occupé par une personne, est dédoublé, entre un responsable santé végétale grandes cultures, et un responsable santé végétale vigne, arboriculture, maraîchage, biocontrôle, biostimulants et oligoéléments. Côté services, le développement d’OSS nécessite d’agrandir les équipes : deux recrutements sont en cours, l’un pour un remplacement, et l’autre pour une création de poste, ce qui portera les effectifs du service à trois personnes.

Les résultats d’Area sont en forte hausse, le chiffre d’affaires de l’union ayant dépassé le milliard d’euros en 2023, porté à 60 % par les engrais. « Nous n’en tirons aucune fierté, nuance le directeur général, car cela signifie que ce sont les agriculteurs qui ont financé la hausse de 400 M€ en trois ans. »