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La Cal poursuit la réorganisation de son pôle végétal

Le | Cooperatives-negoces

L’organigramme et les choix stratégiques de la Coopérative agricole de Lorraine, Cal, évoluent. À l’occasion de son assemblée générale, le 16 décembre, Référence agro a notamment évoqué la dynamique du pôle végétal avec son directeur, Gilles Lassagne. Parmi les évolutions attendues, l’arrivée d’un responsable collecte.

L’assemblée générale de la Coopérative agricole de Lorraine a eu lieu à Nancy, le 16 décembre 2022. - © D.R.
L’assemblée générale de la Coopérative agricole de Lorraine a eu lieu à Nancy, le 16 décembre 2022. - © D.R.

Lors de l’assemblée générale de la Coopérative agricole de Lorraine, Cal, le 16 décembre, il a notamment été question d’évolutions d’organigramme. En poste depuis six mois, le directeur général, Pierre-Antoine Ferru, a appelé sur la scène du centre de congrès de Nancy l’ensemble des chefs de services, afin qu’ils présentent leur actualité. Celle-ci est particulièrement chargée pour trois activités de la coopérative.

Homogénéiser les services proposés par le pôle végétal

Le pôle végétal, confié à Gilles Lassagne il y a un an, en fait partie. « Nous avons engagé une re-centralisation des fonctions supports. Il pouvait y avoir une différence dans les services proposés entre nos zones d’activité, ce qui n’échappait pas aux agriculteurs, qui échangent entre eux ! L’idée est donc d’homogénéiser notre offre. » Autre défi, suite au choix de la coopérative d’opter pour la vente des produits phytosanitaires : accompagner les agents relation culture (ARC) dans leur changement de rôle vis-à-vis des agriculteurs, « la casquette de TC n’étant pas facile à enlever ! », dixit Gilles Lassagne.

Fidéliser les adhérents de la Cal

Le pôle s’appuie aujourd’hui sur 87 opérateurs, répartis dans 36 sites d’appro-collecte. Le pôle végétal de la Cal cherche à recruter un responsable de collecte, deux ARC et cinq à six magasiniers. « Un vrai challenge, car l’attractivité du secteur agricole est devenue très faible, regrette Gilles Lassagne. Nous souhaitons nous rapprocher des formations agricoles pour inverser cette tendance. »

Enfin, le pôle végétal a initié un travail pour renforcer la fidélité des adhérents. « Nous voulons redonner du sens à l’engagement de l’agriculteur, dans un contexte très zapping, où on lui propose des prix parfois plus compétitifs dans d’autres circuits. Cette gratification pourrait prendre plusieurs formes : économique, services, formation… »

Du changement pour la commercialisation et le machinisme

Par ailleurs, le pôle commercialisation de la Cal a pour mission de gérer « l’après Terrialis ». La Cal est sortie de cette union de commercialisation en juillet 2022 pour reprendre la main sur la valorisation des grains. Avec ses deux collaborateurs, le responsable de ce pôle, Franck Loschi, met l’accent sur la communication auprès des adhérents, « très curieux et intéressés par cette évolution » selon lui. Du côté des agro-équipements, la Cal a choisi de filialiser son activité, mettant fin à son partenariat avec John Deere. L’idée est de « capitaliser sur la compétence interne et sur de futurs partenaires, tout en se positionnant sur de nouveaux secteurs géographiques », affirme Didier Lemarquis, DG adjoint de la Cal.

Les chiffres 2021/22 de la Cal

  • Collecte : 385 Mt, dont 219 MT de blé et 103 MT d’orges
  • Chiffre d’affaires de la coopérative : 182 M€ (dont 100 M€ pour le métier céréales, 52 M€ pour l’appro, 30 M€ pour l’élevage).
  • Chiffre d’affaires consolidé : 287 M€
  • EBITDA : 11 M€