La plateforme d’essais Openfield en version digitale
Le | Cooperatives-negoces
Après sa plateforme physique, Bioline dévoile sa version digitale d’Openfield. Les résultats de ses essais y sont partagés, en toute transparence. L’ambition : identifier les pratiques et les systèmes performants pour dégager de la valeur ajoutée à l’agriculteur, en adéquation avec les attentes des consommateurs.
Fin juin, BIOLINE présentait sa plateforme Openfield, implantée sur 6,5 ha à Milly-la-forêt, dont l’objectif est de tester des innovations, mais aussi construire et évaluer des itinéraires performants répondant aux attentes des consommateurs. Les premiers résultats sont disponibles et ont été centralisés sur une plateforme digitale dédiée. Cette dernière est libre d’accès et les données sont diffusées « avec la plus grande transparence », précise Thomas Bégon, directeur communication de Bioline, lors d’une conférence de presse sur le lancement du site internet le 28 août. Pas question de faire la promotion des solutions portées par Bioline : « Ce n’est pas un site à dimension commerciale, insiste Olivier Descroizette, directeur innovation Bioline by InVivo. Nous sommes là pour présenter des démarches, même si tout n’a pas fonctionné. » Le site pourra être alimenté tout au long de l’année.
De nouvelles thématiques pour 2021
La consultation des essais peut se faire en cliquant sur le plan de la plateforme ou de manière thématique : biostimulants, variétés, fertilisants, services, etc. « Mais l’approche innovante de Chacune des 24 expérimentations est illustrée par une vidéo ainsi qu’une fiche technique reprenant les différents résultats : agronomique, technique, économique, voire environnementaux lorsqu’il y en a. De nouvelles thématiques sont envisagées pour cette deuxième année, notamment autour des crédits carbone en colza. Ce sujet séduit de plus en plus de distributeurs, comme Axéréal, la SCAEL ou encore les négoces avec Soufflet et Dumesnil.
« Avec Openfield, l’objectif est de pouvoir dire quels sont les avantages consommateurs d’une tonne de blé, de maïs ou de colza, et quelle est sa valeur marchande sur un segment de marché ; de construire un itinéraire pour dire à l’agriculteur et à l’organisme stockeur qu’il peut aller en confiance sur tel ou tel marché »
Antoine Poupart
Directeur marketing stratégique chez Bioline