Vivescia propose une première approche carbone à tous ses adhérents
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Le groupe Vivescia va démarrer la réalisation de bilans carbone simplifiés chez l’ensemble de ses adhérents. L’enjeu ? Que tous s’imprègnent du sujet, à leur rythme.
À l’occasion d’un
, organisé par Bertrand Valiorgue, professeur à l’EM Lyon, Agreenium et VetAgro Sup, Christoph Büren, président de Vivescia, s’est exprimé sur les actions menées par la coopérative en faveur du climat. Il a notamment annoncé la réalisation de bilans carbone simplifiés pour l’ensemble des exploitations adhérentes, dès le premier semestre 2022.« Emmener l’ensemble du collectif »
« Pour réaliser un bilan complet, il faut une ou deux journées aux ingénieurs sur une exploitation, donc vous imaginez que ça demande du temps, quand on a 10 000 agriculteurs, nous ne pouvons pas nous le permettre. L’idée que nous avons eue en interne c’est de proposer une première approche, pour que chaque agriculteur puisse se situer sur ses consommations d’intrants, ses émissions de gaz à effet de serre, son stockage de carbone dans le sol, etc, en se comparant à son voisin ou au panel global de la coopérative. Derrière cette initiative, c’est emmener l’ensemble du collectif. »
Mettre en place des filières de commercialisation bas carbone
La coopérative a récemment embauché un ingénieur spécialisé sur le bas carbone, qui travaillera notamment au déploiement de filières bas carbone. Vivescia a d’ailleurs été sollicitée par Heineken pour développer une filière d’orges bas carbone. La coopérative travaille également avec Earthworm sur la thématique des sols vivants et a réalisé 2500 analyses de sol chez 50 agriculteurs. « Nous avons aussi la chance d’avoir des filières internes, et nous avons déjà bâti un premier projet en agriculture de conservation des sols, avec la filière Cœur d’épi, a rappelé Christoph Büren Les agriculteurs engagés en agriculture de conservation fournissent nos propres moulins, qui produisent une farine , transformée en baguettes Coeur d’épi, certifiées agriculture de conservation des sols. A terme, nous souhaitons mettre en place des filières de commercialisation bas carbone, basées sur l’agriculture de conservation des sols. »
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À chacun son rythme
« En 2030 il faudra aller au-delà, en proposant une agriculture régénérative axée sur la biodiversité, la rotation des cultures, la diminution des intrants… Tous les agriculteurs de Vivescia seront alors entrés dans cette démarche, mais chacun à son rythme. »
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