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Fesneau annonce 15 millions d’euros sur trois ans pour une campagne de communication « bio »

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Face la crise que traverse la filière bio, Marc Fesneau a annoncé, le 21 septembre au salon Tech&Bio (Drôme), dédier 15 M€ à une campagne de communication spécifique. Elle sera déployée sur 2024-26. Il prévoit également 5 M€ supplémentaires pour le fonds Avenir bio en 2024. Des mesures qui entrent dans le cadre de la planification écologique.

Marc Fesneau au salon Tech&Bio (photo : ministère de l’Agriculture). - © D.R.
Marc Fesneau au salon Tech&Bio (photo : ministère de l’Agriculture). - © D.R.

En visite au salon Tech&Bio, le 21 septembre dans la Drôme, Marc Fesneau a annoncé son intention de débloquer 15 millions d’euros, pour la période 2024-26, dédiés à une campagne de communication en faveur de la bio. Le ministre de l’Agriculture a bien précisé que ce montant venait s’ajouter aux 3 M€ déjà annoncés en mai dernier, également fléchés vers la communication.

Le fonds avenir bio abondé de 5 M€ supplémentaires

« Sous l’égide du ministère, le contenu de cette campagne de communication sera défini en associant l’Agence bio, les interprofessions et plus largement l’ensemble des acteurs de l’agriculture biologique », détaille un communiqué daté du 22 septembre. Ces 15 nouveaux millions d’euros seront financés au titre de la planification écologique. C’est également dans ce cadre que le ministre compte augmenter le budget du fond Avenir bio de 5 M€, le portant à 18 M€ en 2024, contre 13 M€ en 2023.

L’Agence bio déjà en campagne

La Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab) a exprimé, le 22 septembre, également par communiqué, sa satisfaction. Son président, Philippe Camburet, réclamait depuis plusieurs mois le renforcement de l’enveloppe dédiée à la communication, selon lui essentiel pour faire face à la crise que rencontre les filières bio. Dans le communiqué, il évoque « une très bonne nouvelle », tout en réclamant des nouvelles des 3 M€ annoncés en mai.

Le 22 septembre, toujours, l’Agence bio est venue apporter une réponse à cette requête, en annonçant le lancement de la deuxième phase de sa campagne #BioRéflexe. L’idée est de surfer sur le succès actuel de l’alimentation locale, en montrant que les circuits courts sont tout à fait compatibles avec le label bio.