Légumineuses en alimentation animale, Valorex inaugure un outil industriel dédié
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Le 22 mars, Valorex a inauguré un outil industriel à Combourtillé (35). Pour l’entreprise spécialisée en alimentation animale, il s’agit de structurer sa logistique et son ambition de traiter toujours plus de légumineuses.
Valorex ne cache pas ses ambitions concernant les légumineuses. L’entreprise, spécialisée en alimentation animale, revendique la contractualisation de 15 000 ha de lin oléagineux à travers la France et s’estime en mesure de contractualiser pour 25 000 hectares de soja et de féverole, en cumulé, sur trois à cinq ans. Pour réaliser ce bond de 300 %, par rapport à 2020, Valorex structure sa logistique. Un outil industriel dédié aux légumineuses a été inauguré le 22 mars, à Combourtillé (Ille-et-Vilaine), sur l’un des sites de l’entreprise.
Moderniser et augmenter la capacité du site de Combourtillé
Un investissement de 3,5 millions d’euros a été nécessaire, dont une partie financée par le plan France Relance. Cette enveloppe a permis de créer douze nouvelles cellules de stockage, pour faciliter les flux de différentes graines, mais aussi une nouvelle ligne industrielle. Cette dernière permet le tri des graines (intra et inter-espèces), un fractionnement adapté selon l’objectif technologiquement visé et les graines choisies, et enfin la concentration, par une combinaison de technologies. La ligne industrielle existante a également bénéficié de nouveaux équipements de dernière génération. Ce projet a été alimenté par les enseignements du programme Proleval, lancé en 2015 et déroulé sur 6 ans.
Valorex ne craint pas la crise
Dans un communiqué publié le 23 mars, l’entreprise affirme ne pas voir la hausse du prix d’achat des matières premières comme un frein à ses objectifs. « Au contraire, le contrat à prix garanti [proposé par Valorex] peut être rassurant pour l’agriculteur par sa sécurité, sa visibilité et l’assurance d’un débouché en nutrition animale », peut-on y lire. Valorex propose différents types de contrats, adaptés à chaque organisme stockeur, et un prix indexé en fonction de la culture majoritaire de la région.