Lancement du plan French AgriTech pour innover dans l’agriculture
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Julien Denormandie et Cédric O, secrétaire général au numérique, ont annoncé le lancement de la « French AgriTech », un programme pour soutenir et structurer les acteurs de l’ « Agritech » et de la « Foodtech ».
200 millions d’euros. C’est le montant de l’enveloppe qui sera consacrée à l’innovation dans l’agriculture et l’agroalimentaire. Tirés du plan de relance et distribués dans le cadre du Plan d’investissement d’avenir (PIA 4), ces fonds constitueront des subventions ou des avances remboursables pour les start-up, PME et ETI de l’AgriTech et de la FoodTech. Deux appels à projets démarreront en septembre : « innover pour réussir la transition agroécologique » et « répondre aux besoins alimentaires de demain ».
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90 millions d’euros pour limiter le recours aux intrants de synthèse
Le premier, d’un montant de 90 millions d’euros sur cinq ans, visera à « soutenir le développement des équipements intelligents et connectés (matériel et immatériel) et des solutions remplaçant ou limitant le recours aux intrants fossiles ou de synthèse ». Le second appel à projets, d’un montant de 110 millions d’euros sur cinq ans, favorisera « l’émergence de leaders technologiques dans le secteur FoodTech ».
Monter sur le podium mondial des levées de fonds pour l’AgriTech
Le plan « French AgriTech » a aussi pour objectif de structurer les 215 start-up françaises liées à l’agriculture ou à l’alimentation, en leur faisant bénéficier d’un accompagnement similaire à celui de la French Tech 120. Lancé en 2019, il s’agit d’un « programme d’accompagnement public pour les start-ups en fort développement et en capacité de devenir les leaders technologiques de rang mondial », selon BPIFrance. Le ministère de l’Agriculture a révélé que la France était le premier pays européen, et 5ème mondial en termes de levées de fonds pour l’AgriTech et la FoodTech, avec 562 millions d’€ en 2020. Julien Denormandie et Cédric O ont pour ambition de hisser la France sur le podium mondial.
La ferme digitale missionnée par le gouvernement
« Nous avons des pépites telles qu'Ÿnsect ou Innovafeed, a confié une source ministérielle. Mais les acteurs ont besoin d’être écoutés, et nous avons parfois des difficultés à pénétrer les écosystèmes purement agricoles. » Pour y remédier, le gouvernement a mandaté La ferme digitale, et son président Jérôme Le Roy, pour effectuer un recensement des besoins des entreprises du secteur d’ici à la fin de l’année, afin d’élaborer un plan d’action structuré.