Le CGAAER souhaite concentrer l’information sur l’agroécologie dans deux sites
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Le Conseil général de l’agriculture et de l’alimentation a réalisé une mission pour améliorer l’information publique sur l’agroécologie. Il souhaite que seulement deux outils soient conservés comme sites de diffusion prioritaires pour les ministères. Les auteurs font des recommandations pour que ces sites deviennent de véritables leviers de transition.
Les outils publics de diffusion des connaissances sur la transition agroécologique, à destination des agriculteurs et des conseillers, sont foisonnants. Pourtant, « ils peinent à adopter des méthodes et des contenus simples, concrets et adaptés à leur finalité politique », estime le Conseil général de l’agriculture et de l’alimentation, CGAAER, dans un rapport publié le 16 mars 2021.
Un nouveau site, R&D Agro-écologie
Pour que ces outils soient de vrais leviers de transition, les auteurs recommandent que seulement deux d’entre eux soient conservés comme sites de diffusion prioritaires pour les ministères : EcophytoPIC, qui dispose d’une bonne visibilité, et un nouveau qu’ils nomment R&D Agro-écologie. Ce dernier prendrait la suite de R&D Agri en en élargissant le périmètre au-delà du Casdar.
Une équipe unique pilotée par l’Acta et l’APCA
Ces deux sites auraient une gouvernance commune, animée par la tête de réseau des instituts techniques, l’Acta, et par les chambres d’agriculture. Les personnes en charge de ces systèmes d’information seraient regroupées en une seule équipe afin d’assurer une complémentarité grâce à un travail éditorial commun. « L’équipe devra également intégrer des compétences numériques, pour traiter les enjeux de data et d’intelligence artificielle », précisent les auteurs.
Un espace de dialogue pour les usagers
Par ailleurs, ces sites devront contenir des espaces de dialogue interactif entre les agriculteurs et les prescripteurs des nouvelles pratiques. « C’est d’ailleurs ces retours des usagers qui seront les plus utiles à l’analyse des impacts », estime le CGAAER. L’équipe devra disposer « d’une réelle marge de manœuvre pour orienter ses publications, fixer ses thématiques prioritaires et susciter la participation des lecteurs ». Le lien privilégié avec l’Inrae serait maintenu.