Les fonds du Plan de relance pour l’alimentation locale sont ouverts
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Le ministère de l’Agriculture a annoncé, le 2 février, l’ouverture de l’enveloppe destinée au soutien de l’alimentation locale, notamment les PAT, dans le cadre du plan de relance. 110 M€ sont annoncés.
Après les agroéquipements ou les protéines végétales, c’est au tour de l’alimentation durable. Le 2 février, le ministère de l’Agriculture a débloqué les fonds prévus pour ce domaine dans le Plan de relance, soit 110 M€. Ils seront destinés au soutien de « projets locaux permettant l’accès de tous à des produits frais et de qualité, en particulier pour les populations isolées ou modestes », assure le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation dans un communiqué le 2 février. L’ambition du ministère est de soutenir le développement des projets alimentaires territoriaux (PAT) et d’investir dans les initiatives locales. Tous ces dispositifs sont accessibles via les réseaux des Directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Draaf) et les préfectures.
80 millions d’aides pour les PAT
Pour relever le défi de la souveraineté alimentaire, une aide de 80 millions d’euros permettra d’accélérer le déploiement des PAT et de rendre plus opérationnels ceux existants. Plus de 200 PAT ont été créés en six ans. Les PAT labellisés ou en cours de labellisation sont également éligibles à l’aide. A termes, l’objectif est que chaque département puisse avoir au moins un PAT.
30 millions dédiés aux initiatives locales
Le plan France Relance vise aussi le soutien des « initiatives portées dans les territoires par tout acteur de la société civile, de l’économie sociale et solidaire comme des collectivités territoriales », indique le communiqué. Il précise qu’au niveau national, une enveloppe de six millions d’euros financera « les projets d’envergure qui permettront de structurer sur plusieurs régions ou sur l’ensemble du territoire les approvisionnements en produits frais et de qualité ». Les 24 millions d’euros restant concernent les producteurs ayant des démarches collectives de structuration de l’approvisionnement, des associations, start-up, TPE, PME, communes ayant des projets de mise à disposition de produits et les initiatives de développement des commerces solidaires ambulants. Pour Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture , les épiceries solidaires, points de vente ambulants ou réseaux de livraison de paniers repas constituent un « vivier d’initiatives que le plan France Relance entend accompagner et développer ».