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Pour Pompili, la retenue de « Caussade est ce qu’il ne faut pas faire »

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Lors de sa présentation des vœux à la presse le 22 janvier, la ministre de la Transition écologique a donné son point de vue sur les projets de retenues d’eau pour l’agriculture. Elle a également donné des précisions sur la loi climat et le développement des énergies renouvelables.

Pour Pompili, la retenue de « Caussade est ce qu’il ne faut pas faire »
Pour Pompili, la retenue de « Caussade est ce qu’il ne faut pas faire »

« L’exemple du barrage de Caussade est ce qu’il ne faut pas faire », a insisté Barbara Pompili le 22 janvier lors de la présentation des vœux à la presse. « Cette retenue est illégale, cette situation ne peut plus durer », a-t-elle expliqué. Elle a indiqué que ses services tentaient de trouver une solution rapide et réaliste à cette situation. La ministre de la Transition écologique a insisté pour que tout le monde se mette autour de la table, dont les agriculteurs, pour bâtir des projets territoriaux de gestion de la ressource en eau.

Des retenues issues d’une concertation

« Les retenues d’eau doivent se décider à l’issue de la concertation et non en amont », a-t-elle expliqué, rappelant également que le développement de l’hydrogène nécessitera des besoins en eau. La ministre a défendu le système des l’affichage environnemental ou encore l’éducation à l’environnement. « Cette loi nous met sur les rails pour remporter le combat climatique », indique-t-elle.

Une analyse technique sur les énergies renouvelables

Sur les énergies renouvelables, le rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et du Réseau de transport de l’électricité (RTE) sera publié dans les prochains jours. Pour la ministre, les réflexions entre la part des énergies renouvelables et celle du nucléaire doivent se faire pour l’après 2035. « Le plan pluriannuel de l’énergie a déjà fixé une part de nucléaire de 50 % en 2035 », explique-t-elle. La ministre insiste sur le fait que le débat politique soit fondé sur une analyse préalable des différentes options menée de manière sereine et technique. Elle a toutefois insisté sur le fait que le nucléaire, « qui n’émet pas ou peu de gaz à effet de serre », devrait faire partie du mix énergétique de la France sur le long terme.