Arvalis s’associe à dix partenaires européens pour territorialiser la transition agroécologique
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La gestion des adventices, la nutrition des plantes ou l’implantation des cultures dans un contexte de changement climatique : ce sont les trois enjeux sur lesquels va se focaliser la dizaine de partenaires du projet Simone, piloté par Arvalis et lancé en février 2024. L’ambition est de développer des solutions agroécologiques adaptées à différents territoires, grâce à la recherche participative.
Lancé en février 2024 pour une durée de quatre ans, le projet Simone a pour ambition de construire des innovations agroécologiques adaptées aux spécificités des territoires. Pilotée par Arvalis, la démarche associe également dix partenaires issus de six pays européens (1). « Le déploiement de pratiques agroécologiques doit se faire dans la concertation de tous les acteurs d’un territoire grâce à l’expertise de nos agriculteurs, explique Pascaline Pierson, coordinatrice du projet et ingénieure chez Arvalis, dans un communiqué de l’institut diffusé le 21 mars. L’expérimentation à la ferme en fait donc les premiers acteurs de ce projet. En codéveloppant et en testant des solutions agroécologiques innovantes sur le terrain, Simone a pour objectif d’impacter durablement la résilience des exploitations agricoles. »
Des innovations recherchés sur trois sujets principaux
Concrètement, les expérimentations seront menées dans des exploitations partenaires, après une phase de concertation avec l’ensemble des acteurs du territoire. Trois sujets d’innovations systémique sont particulièrement ciblés par le projet Simone :
- la gestion des adventices dans le cadre de la diminution de l’utilisation des produits phytosanitaires,
- la nutrition des plantes en lien avec la fertilité des sols,
- l’implantation des cultures dans un contexte de changement climatique.
Développer une recherche plus inclusive
Ce projet de recherche participative s’appuiera sur sept réseaux territoriaux (living labs) transfrontaliers, réunissant des acteurs du monde agricole, mais pas uniquement, qui auront pour mission d’assurer le caractère collectif de la démarche et son adéquation avec les enjeux spécifiques des territoires où se dérouleront les expérimentations. Les pratiques validées seront ensuite partagées à destination des agriculteurs et des pouvoirs publics. « Dans ce projet, l’approche multi-acteurs territorialisée est en soi une véritable innovation méthodologique pour développer une recherche plus inclusive », indique Arvalis.
Simone dispose d’un budget de 5,4 M€ dans le cadre du programme de coopération territorial européen Interreg Europe du Nord-Ouest (ENO).
(1) Allemagne, Belgique, France, Irlande, Pays-Bas, Suisse