Biosécurité, lancement d’une expérimentation nationale sur le plein air
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Une centaine d’exploitations va participer, pendant deux ans, à une expérimentation concernant la biosécurité dans les élevages en plein air. Le ministère de l’Agriculture l’a annoncé le 31 juillet 2023. De nombreux partenaires sont associés.
Identifier et évaluer des mesures de prévention sanitaire spécifiques à l’élevage en plein air : c’est l’objet d’une expérimentation, annoncée le 31 juillet 2023 par le ministère de l’Agriculture. Une centaine d’élevages y prendra part jusqu’à la fin du mois de mai 2025. Leur sélection doit être finalisée au mois de septembre 2023.
Chambres, syndicats et instituts techniques associés
La démarche concerne les filières avicole et porcine, et sera animée par la Fédération associative pour le développement de l’emploi agricole et rural, Fadear. Un large panel d’acteurs est par ailleurs associé à l’initiative : l’Anses, les instituts techniques de l’aviculture, du porc et du bio (Itavi, Ifip, Itab), les syndicats agricoles (Confédération paysanne, FNSEA, Modef), Chambres d’agriculture France, la Fnab ou encore les Civam.*
Trois grands objectifs
Une enveloppe de 700 000 € est mobilisée pour financer cette expérimentation. Les fonds sont issus du Plan France relance, dans le cadre de la mesure « Pacte biosécurité et bien-être animal ». Trois grand objectifs sont visés :
- Conduire l’analyse de risque au sein de fermes pilotes et accompagner les éleveurs dans l’appropriation des mesures de biosécurité ;
- Évaluer scientifiquement l’efficacité des mesures adaptées de prévention mises en place dans les élevages de plein air ;
- Faire connaître et valoriser les mesures jugées pertinentes et efficaces, y compris en proposant des adaptations de la réglementation si nécessaire.
Cette expérimentation sera notamment mobilisée dans le cadre de la lutte contre la grippe aviaire, qui touche durement la France depuis plusieurs années. Une campagne de vaccination doit débuter à l’automne pour la filière canard. Le Gouvernement a annoncé, durant l’été, qu’il prendrait en charge 85 % du coût de sa réalisation. »
*La Société nationale des groupements techniques vétérinaires, le Groupement de défense sanitaire - France sont également associés.