Contrat de solutions, le déploiement se fera au niveau départemental

Le Contrat de solutions fait l’objet d’une sixième édition qui comprend 95 fiches, soit neuf de plus que la précédente version. Chaque fiche propose une solution à un problème parasitaire concret ; une solution qui permet de réduire l’utilisation et l’impact des produits phytosanitaires de synthèse.

L’association, qui réunit 44 partenaires, visait en 2020 un déploiement de ces solutions en région. Elle opte aujourd’hui pour le niveau départemental. “Avec la crise sanitaire, l’année 2020 n’a pas permis de promouvoir le Contrat comme nous le souhaitions, explique Marianne Sellam, chef de projet Contrat de solutions. Nous nous sommes donnés un temps de réflexion cet automne avec les différents partenaires et avons conclu que l’échelle départementale s’avérait plus appropriée pour atteindre les agriculteurs.”

Distribution : valoriser le Contrat en complémentarité des CEPP

“Un groupe pilote de coopératives devrait être mis en place au second trimestre 2021 pour valoriser le Contrat de solutions en complémentarité des CEPP, reprend Marianne Sellam. Nous essayons à notre manière d’accélérer le dépôt de fiches CEPP, à partir des solutions présentées dans notre Contrat, mais aussi en travaillant sur une valorisation en CEPP des démarches filières ou de certification mises en place par les distributeurs et qui conduisent à un raisonnement du recours aux produits phytosanitaires.”

Un projet sur le déploiement du biocontrôle a par ailleurs été déposé dans le cadre de l’appel à projets du plan Écophyto II+. Un retour est attendu fin mars, pour un lancement immédiat. “Ce projet comprend des coopératives, négoces et chambres d’agriculture. Il consiste à travailler différentes situations et problématiques avec des agriculteurs, avec inclusion d’un produit de biocontrôle.” Formations, démonstrations et accompagnement sont prévus. “L’objectif est de créer des échanges techniques entre les différents acteurs”, précise la chef de projet. Le Contrat de solutions joue un rôle de catalyseur d’échanges. Pour exemple, les partenariats qui se mettent en place entre les pourvoyeurs de solutions. “Dans le cadre de l’accélérateur pour l’agroéquipement et le biocontrôle du plan de relance, un projet s’organise entre les agroéquipementiers, les instituts techniques et les sociétés agrochimiques sur les modalités d’application des produits de biocontrôle.”

Neuf fiches supplémentaires pour le Contrat de solutions : 

Fiche 87 : Grille de risque fusariose des épis et mycotoxines DON sur blé tendre

Fiche 88 : Gérer la période d’interculture pour diminuer la pression des bioagresseurs sur la culture suivante en rotations de cultures assolées

Fiche 89 : Bâche à plat multi trous à bandes opaques spécifique carottes

Fiche 90 : Gestion prophylactique des inocula de tavelure en culture du pommier

Fiche 91 : Outil d’aide à la décision pour optimiser la gestion des adventices et des espèces indésirables en bordure des champs

Fiche 92 : Utilisation de l’huile essentielle d’orange pour le contrôle des maladies cryptogamiques en viticulture, arboriculture, maraîchage et sur plantes ornementales

Fiche 93 : Utilisation de l’huile essentielle d’orange pour le contrôle des ravageurs en arboriculture, maraîchage, vigne et sur plantes ornementales

Fiche 94 : Protection des cultures fruitières, maraîchères et vigne : utilisation des insecticides biologiques à base de Bacillus thuringiensis pour la gestion des chenilles phytophages

Fiche 95 : Utilisation d’un Stimulateur des Défenses des Plantes pour lutter contre les principales maladies fongiques en légumes