Référence agro

Cros Franche-Comté, un départ en deux temps

Le | Projets-territoriaux

Étape en Franche-Comté dans notre tour de France des Cros.  Une région qui était dans les starting-blocks dès le 17 mars 2009, soit quelques semaines avant la publication de la note du ministère en charge de l’Agriculture fixant le cadre des Comités régionaux d’orientation et de suivi. Le lancement officiel, le 30 juin 2010, a donc permis de présenter non seulement les groupes de travail, mais aussi le bilan des actions déjà engagées devant quelque 80 personnes. Six groupes de travail ont été constitués : « évolution de l’usage des pesticides », « pratiques agricoles », « bassins versants et captages prioritaires », « zones non agricoles », « certiphyto », complété du « comité régional d’épidémiosurveillance ». « Il s’agit de réintégrer, d’harmoniser et de relier entre elles toutes les actions déjà entreprises », précise Jean de Sesmaisons, chef du projet, et responsable du pôle mutualisation au Sral (1). C’est ainsi que vont être intégrées à l’action évaluation de l’impact de l’usage des produits phytosanitaires les données de la « base EAU » régionale. (1) Service régional de l’alimentation « Constituée en 2005, elle permet de traiter les données des résultats d’analyse des eaux brutes depuis 1995 ». La mise en place du Cros apparaît bien comme un moyen de solidifier les démarches transversales déjà engagées. Surtout s’il y a des financements à la clé. Les fonds spécifiques Onema passent par une validation nationale, qui peut prendre du temps. A l’inverse, les actions allant dans le sens du bon état écologique de l’eau reçoivent plus facilement des subsides de l’agence de l’eau. Le Conseil général peut également intervenir ponctuellement. Le Cros devient donc un accélérateur potentiel d’initiatives. Il se situe aussi dans un contexte de bouleversement des structures régionales de l’État, tout comme celles des chambres.