e-phy relooké par l'Anses pour plus d'efficacité
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C’est le 2 mars qu’ouvrira le site ephy.anses.fr. En construction depuis juillet dernier par les équipes de l’Anses, il remplace la base e-phy du ministère de l’Agriculture, en ligne depuis quinze ans. Il répond à une attente forte de ses utilisateurs : être plus ergonomique et accessible sur tablettes. « Le cœur de ce site, c’est la puissance de son moteur de recherche et les filtres pour une recherche avancée, a tenu à souligner Julien Vigneron, responsable internet et chef de projet. Nous avons conservé les atouts de l’ancienne base de données et le classement par catégories de produits. » Cinq catégories sont actuellement disponibles : les produits phytopharmaceutiques avec 1904 spécialités autorisées et 10 108 retirées, les mélanges, les adjuvants, les matières fertilisantes et les produits mixtes. L’accès peut aussi se faire par substances actives ou par firmes. Les produits présentés sous forme de fiches sont ensuite accessibles soit par numéro d’AMM, soit par nom auquel peut être associé un usage pour affiner le tri. La sélection d’un produit pour plusieurs usages viendra ultérieurement. Un moteur de recherche avancée est disponible pour pousser plus loin la sélection selon l’état (autorisé ou non), les mentions spéciales (abeilles, AB ou emploi en jardin), la gamme d’usage et la fonction. Chaque fiche, comme dans l’ancienne base, comporte les indications essentielles à l’utilisation du produit et émanant des dossiers d’homologation. Les firmes ont pu, dès novembre, les visualiser pour signaler les erreurs. Les spécialités similaires sont ajoutées ainsi que le variant de la substance active. Les mises à jour se font automatiquement, après chaque évolution d’usage traitée par l’Anses. Un lien renvoie au site du ministère de l’Agriculture pour les dérogations à 120 jours qui ne sont pas du ressort de l’agence mais de la DGAL. Les usages provisoires sont par contre mentionnés. Un index de A à Z va être bientôt proposé dès la page d’accueil. Il est surtout destiné aux contrôleurs pour un accès direct, notamment dans les zones mal couvertes par internet. Les 700 produits ayant un permis de commercialisation parallèle au sein de l’UE seront renseignés ultérieurement. « L’outil n’est pas figé, ajoute Françoise Weber, directrice adjointe des produits réglementés. On le fera progresser en fonction des retours des utilisateurs. » Il a été construit en lien avec les parties prenantes : firmes, distribution agricole, chambres d’agriculture, instituts techniques, administration, ONG… La base de données sera aussi bientôt disponible en open source. Accéder à la nouvelle base.