En Occitanie, les organismes agricoles éditent des fiches pratiques sur l’agroécologie
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Dans le cadre du projet Aglae, la Chambre d’agriculture d’Occitanie, La Coopération agricole, Val de Gascogne, la Fédération du négoce agricole et RAGT Plateau central ont réalisé une série de fiches sur les pratiques agroécologiques innovantes. L’objectif est de créer une base de données agronomique commune pour les conseillers de la région.
Le projet Aglae, sur les pratiques agroécologiques innovantes, a abouti à la création de 44 fiches pratiques. Piloté par la Chambre d’agriculture d’Occitanie*, il a démarré en 2019 et se finit cette année. La Coopération agricole, Val de Gascogne, la Fédération du négoce agricole et RAGT Plateau central sont partenaires du projet, dont l’ambition est de fournir une base de données agronomique commune pour les conseillers de la région.
Grandes cultures et polyculture-élevage
« Ces fiches s’adressent aux agriculteurs et aux conseillers », précise Clément Albouy, délégué régional Occitanie et Paca pour FNA. Elles sont regroupées sur le site internet de la Chambre d’agriculture d’Occitanie. La plus grande partie d’entre elles concerne les grandes cultures et la polyculture élevage. Quelques unes sont sur l’arboriculture. Chaque fiche comporte un témoigne d’un agriculteur sur la pratique, avec ses résultats, ainsi qu’un avis du comité d’experts. Une vingtaine de vidéos de témoignage agrémente les fiches. Les partenaires ont également réalisé des tutoriels (visibles ici) sur la manière de réaliser une bonne vidéo témoignage qui explique notamment comment bien faire parler l’interlocuteur et identifier les sujets d’intérêt. « Ils pourront être utilisés par les animateurs de groupe, précise-t-il. Réaliser une vidéo n’est pas simple et prends du temps. »
S’ouvrir à d’autres filières et à la vie des sols
Les membres du projet réfléchissent à la suite à donner à Aglae. Outre l’ouverture à d’autres filières comme la viticulture, l’objectif est de trouver des nouvelles idées de fiches qui ne soient pas redondantes avec celles existantes. « Au départ du projet, nous en avions beaucoup sur l’efficience des systèmes de culture et sur la substitution des produits par des biosolutions, explique Clément Albouy. Il y a désormais plus de fiches de reconception de système. Nous allons aussi davantage cibler la protection des sols. » L’enjeu de la diffusion des rendus sera aussi un point important. Pour l’heure, ils ont surtout été valorisés sur les réseaux sociaux.
Aglae bénéficie de subventions Écophyto, avec le concours de la Draaf Occitanie et de l’Agence de l’eau Adour Garonne.