Occitanie, une base commune de conseil en vigne et arbo
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Identifier des pratiques innovantes chez les agriculteurs pour créer une base de données agronomiques pour les conseillers : telle est l’ambition du projet Aglae, porté par la Chambre d’agriculture d’Occitanie. La Coopération agricole et la Fédération du négoce agricole sont partenaires de l’initiative. Les premiers travaux portent sur la gestion des adventices.
Le projet Aglae a démarré en grandes cultures et polyculture élevage, piloté par la Chambre d’agriculture d’Occitanie. Signifiant « Les agriculteurs partagent leurs pratiques agroécologiques », il a pour objectif de créer un référentiel de pratiques innovantes pour les conseillers. Il se développe actuellement en arboriculture et en viticulture. « Nous voulons sécuriser le conseil sur ces nouvelles pratiques en créant une plateforme multi-partenariale, et donner une base d’information identique aux conseillers, en amont du champ concurrentiel du conseil », explique Christelle Chevrier, sous-directrice de la Chambre d’agriculture d’Occitanie lors du salon digital Med’agri, qui s’est tenu du 13 au 15 octobre 2020.
Repérer l’innovation chez les agriculteurs
La première étape a été de structurer un dispositif de repérage de l’innovation chez les agriculteurs, en se fondant sur le travail réalisé dans les GIEE, les groupes Dephy et 30 000 ou encore les travaux de R&D locaux. Ensuite, un processus de qualification d’experts a été organisé avec les instituts techniques, les chambres d’agriculture, la Coopération agricole, la Fédération du négoce agricole, les lycées, l’enseignement supérieur. « L’objectif est d’identifier les pratiques sur un thème précis, valider la cohérence technique entre elles, qualifier les risques et définir des indicateurs », poursuit-elle.
Arrêt du glyphosate
L’équipe a d’abord concentré ses efforts sur l’arboriculture. En 2018, le projet s’est concentré sur la gestion de l’enherbement du fait du retrait du glyphosate et de la conversion de nombreux vergers à l’agriculture biologique. « Nous avons dégagé, trois grands types de stratégies de gestion de l’enherbement : un ciblage des adventices essentiellement, une gestion associée à une régulation des bioagresseurs et une autre en prenant en compte l’amélioration de la qualité des sols. » Le travail démarre en viticulture. Les données sont regroupées sur le site internet de la Chambre d’agriculture d’Occitanie.