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Etablissement d'enseignement : l'agro-écologie, nouvel objectif des exploitations et des ateliers techniques

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Comment intégrer l’agro-écologie dans l’enseignement agricole ? Le ministère de l’Agriculture a publié le 16 février une note concernant la mise en place de ce concept dans les exploitations agricoles et les ateliers techniques des établissements de formation. Le calendrier est précisé : remontée des diagnostics d’exploitation à la Draaf pour le 15 mai, réalisée de préférence avec l’outil d’auto-diagnostic de l’Acta ; envoi des programmes d’actions (diagnostic, objectifs, actions, indicateurs, valeurs cibles) par exploitation et par atelier d’ici au 15 juillet ; bilan intermédiaire réalisé pour décembre 2016 et diffusion des résultats au premier trimestre 2019. Des objectifs minimum Le ministère de l’Agriculture attend, a minima, que les structures s’engagent dans une démarche stratégique de type perfEA (performance globale des exploitations agricoles) ; obtiennent la certification HVE de niveau 3 ;  limitent l’indice de fréquence de traitement (IFT) à 50 % de l’IFT de référence régional ; mettent en place des systèmes de culture innovant pour réduire les consommations d’intrants et notamment l’azote minéral ; portent à 10 % de surface arable, les surfaces d’intérêt écologique (SIE) ; réduisent  de façon significative les antibiotiques dans les ateliers  d’élevage. Le ministère présente également une série d’objectifs attendus : - augmenter les surfaces cultivées et le nombre d’ateliers en agriculture biologique ; - renforcer les complémentarités végétales (céréales-légumineuse, légumes-arbres fruitiers…) ou animales (bovins-caprins,…) ; - développer le lien au sol et la complémentarité des cultures et des élevages ; - renforcer l’autonomie alimentaire en augmentant notamment le taux de couverture des besoins en protéines pour les exploitations de polyculture-élevage ; - associer des cultures pérennes avec d’autres systèmes de production (agroforesterie et maraîchage, viticulture et élevage…) ; - renforcer la diversité des espèces et peuplements en fonction de leur situation biogéographique pour une adaptation aux modifications climatiques ; - mettre en place des dispositifs visant à économiser la ressource en eau ; - renforcer le service de pollinisation à l’échelle du territoire. - renforcer l’utilisation des EPI (équipement de protection individuelle) et la politique de prévention des risques.