Filière à bas niveau d’intrants, deux nouvelles dates pour l’appel à projets en Seine-Normandie
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Lancé en février dernier, l’appel à projets de l’agence de l’eau Seine-Normandie concernant les filières à bas niveau d’intrants, a été prolongé. Deux nouvelles sessions de sélection sont prévues en septembre et décembre 2020, dans le cadre du plan de reprise post-Covid-19.
Afin d’accompagner et pérenniser le développement des productions agricoles à bas niveau d’intrants (BNI), une enveloppe de 4 millions d’euros a été mobilisée par l’agence de l’eau Seine-Normandie en 2020. Un appel à projets, lancé en février 2020, devait se clôturer à la fin du mois de juin. Dans le cadre de son plan de reprise post-Covid-19 et pour renforcer son accompagnement des filières BNI, l’Agence a annoncé avoir ajouté deux nouvelles sessions de dépôts de candidatures, le 11 septembre et le 10 décembre 2020. Les productions éligibles sont : celles effectuées en agriculture biologique, l’herbe et les prairies, la luzerne et le sainfoin, le chanvre, le sarrasin, la biomasse et le bocage énergie.
Appel au développement de l’élevage herbager
Pour pouvoir être sélectionnés, les porteurs de projets doivent s’engager à atteindre au bout de cinq ans 25 % des surfaces de productions agricoles BNI développées grâce au projet. L’agence de l’eau Seine-Normandie espère notamment pouvoir, grâce à ces initiatives, pouvoir reconstituer les surfaces de prairies permanentes du bassin. Ces dernières représentaient 37 % de la SAU en 1970, contre 19 % en 2019. Une perte de terrain qui s’est fait au profit des grandes cultures, et qui augmente les pressions sur les masses d’eau (érosion, azote, etc). « Les projets de transformation ou de commercialisation de productions agricoles liées à ces surfaces en herbe (lait ou viande d’élevages nourris à l’herbe) sont particulièrement intéressants car ils permettent de créer un débouché durable pour les prairies », indique ainsi l’agence, qui appelle les éleveurs à proposer leur projet.