Référence agro

Lait : un programme d'échanges franco-belge pour améliorer les pratiques

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Les partenaires du projet transfrontalier franco-belge Protecow, sur la filière laitière, se sont réunis le 22 mars pour un premier bilan, un an après son lancement. Financé par le programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen pour quatre ans, il rassemble Avenir conseil élevage, l'Institut de l’élevage Idele, le centre wallon de recherche agronomique, CRA-W, le centre belge spécialisé dans le conseil en agriculture Inagro, l’Insititut Ilvo et 18 éleveurs.

La rencontre a permis de partager les expériences, avec l’appui des conseillers, en matière de surfaces en herbes : superficie, types de graminées et de légumineuses, mode d’exploitation, fertilisation, qualité des fourrages récoltés, etc. Un exemple ? Les éleveurs belges ont indiqué qu’ils devaient apprendre des français sur la manière de produire davantage de lait avec moins de concentrés. Les français entendent progresser, avec l’aide des agriculteurs belges, sur l’utilisation de l’ensilage d’herbe dans la ration alimentaire.

Neuf fiches pratiques sur l’autonomie protéique

Autre travail mené : la création de neuf fiches pour améliorer l’autonomie protéiques. Elles ont trait à l’affouragement en vert, la récolte précoce des fourrages, la valorisation de l’herbe d’automne, les légumineuses, les dérobées RGI et trèfle, les ensilages de méteil, les drêches, le tourteau de colza et le corn gluten feed. Chaque fiche, consultable sur le site Internet du projet, comporte une rapide définition, un argumentaire, un rappel des règles de mise en œuvre, un point sur les effets technico-économiques, une analyse atouts/faiblesses/opportunités/menaces ainsi que des contacts d’experts régionaux.

Une base de données sur les rations

Enfin, afin de caractériser l’efficience des ressources protéiques des élevages laitiers, un inventaire des pratiques d’alimentation a été initié. L’objectif est de comparer les rations grâce à Systool web, un outil français d’analyse des pratiques de rationnement mis en place par l’Institut national de la recherche agronomique. Pour l’heure, le groupe de travail a défini un cadre commun d’encodage des données.