Le Grand Est veut déployer un observatoire de la fertilisation azotée début 2024
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Dans la région Grand Est, un collectif d’acteurs, regroupant notamment des coopératives et des chambres d’agriculture, est en train de construire un projet pour aider les agriculteurs à mieux gérer leur fertilisation azotée. L’objectif est de répondre à l’appel à projets dédié aux partenariats européens pour l’innovation, PEI, attendu pour la fin de l’année.
Mobilisé sur l’enjeu du bas carbone, le Grand Est l’est également sur celui de l’autonomie en azote. Un partenariat européen pour l’innovation, PEI, nommé Partage et clôturé fin 2022, a réuni pendant quatre ans une vingtaine de partenaires autour de ce sujet. Un autre PEI serait actuellement en cours de préparation, comme en a témoigné une signature, le 7 septembre, à la foire de Châlons, par de nombreux partenaires, tels que La Coopération agricole Grand Est, les chambres d’agriculture du Grand Est, Arvalis, Terres Inovia, Atmo Grand Est ou Inrae.
« Le projet est encore en cours de construction, cette signature était avant tout une manifestation d’intérêt symbolique », explique Honorine Gabriel, chargée d’études autonomie azotée à la Chambre régionale d’agriculture Grand Est. Plusieurs coopératives de la région (Cérèsia, EMC2, Lorca, Scara, Vivescia) sont également partenaires de la démarche.
L’appel à projets attendu pour la fin de l’année
Ce projet devrait se focaliser plus particulièrement sur la gestion de la fertilisation azotée. « Nous souhaitons mettre en place un observatoire pour aider les agriculteurs à piloter plus finement leur fertilisation en blé et colza », indique la chargée d’études. Pour cela, un réseau de parcelles sera constitué afin de mesurer l’état de nutrition azotée des cultures, à différents stades et dans des contextes divers.
L’appel à projets dédié aux partenariats européens pour l’innovation, émis par la Région Grand Est, est attendu pour la fin de l’année. « Nous souhaiterions commencer les travaux dès début 2024, notamment en ce qui concerne le déploiement de l’observatoire, pour ne pas devoir attendre la campagne suivante », précise Honorine Gabriel.