L’environnement, un pan important du conseil aux agriculteurs

Le partenariat européen pour l’innovation « agriculture productive et durable » publie  un recensement des systèmes européens de connaissances et d’informations agricoles, qui traite plus particulièrement des services de conseil agricole dans les différents pays de l’Union européenne. Retour sur les enseignements de cet inventaire. S’il existe une inévitable hétérogénéité entre Etats, liée à l’histoire agricole de chaque pays, quatre types d’institutions sont identifiées : le public, le privé, les ONG et les organisations de conseil agricole, notion qui rassemble les chambres d’agricultures, les syndicats, ou encore les organisations de producteurs. En France, ces dernières sont considérées comme les plus prégnantes. Les sujets les plus conséquents dans la démarche de conseil dans l’Hexagone sont liés aux moyens d’intégrer les enjeux environnementaux dans la production agricole, aux enjeux afférant à chaque filière et au plan Ecophyto. Une concurrence de plus en plus rude entre conseillers Le rapport note également une tendance à la décentralisation et à la fragmentation des systèmes de conseil en France, à la commercialisation et à la privatisation du conseil et à l’augmentation de la concurrence entre producteurs de conseils. Au niveau européen, les sujets principaux de conseil sont la comptabilité, les taxes ainsi que les bonnes conditions agronomiques et environnementales. Les thématiques montantes, à la fois en termes de conseil et de recherche, sont les énergies renouvelables, les OGM, l’agriculture de précision, le biogaz, l’adaptation au changement climatique, la gestion de la ressource en eau et de la biodiversité.