Référence agro

Les Culturales, « un puissant outil de transition » pour les agriculteurs


Les Culturales se tiennent du 14 au 15 juin dans l’Essonne. Pour Arvalis, l’institut technique organisateur de l’événement, le salon dédié aux grandes cultures doit permettre d’aider les agriculteurs à prendre les virages, notamment de la transition climatique.

L’équipe d’Arvalis. De gauche à droite : François Laurent, directeur R&D, Philippe Heusèle, présiden - © D.R.
L’équipe d’Arvalis. De gauche à droite : François Laurent, directeur R&D, Philippe Heusèle, présiden - © D.R.

« Les Culturales sont un outil puissant de transition ». Anne-Claire Vial, présidente d’Arvalis, a ainsi inauguré les Culturales 2023, le 14 juin. Le salon des grandes cultures se tient les 14 et 15 juin à Congerville - Thionville dans l’Essonne. « Ce que nous préconisons, nous le faisons nous-mêmes, ajoute-t-elle. Les Culturales permettent aux agriculteurs de se mesurer, d’être en contact avec la crème de la crème, de discuter avec les responsables phytosanitaires d’Arvalis, et d’avoir accès à tous nos partenaires techniques. » L’institut technique du végétal a mis en place un espace technique divisé en quatre thèmes : sécurité alimentaire, protection des cultures, fertilisation et changement climatique. « Ici aux Culturales, nous aurons le climat d’Avignon », insiste François Laurent, directeur R&D d’Arvalis. Arvalis voit le changement climatique non pas uniquement comme un phénomène menant à une hausse des températures. Les agriculteurs devront s’adapter à des variabilités inter-annuelles et intra-saison.

La génétique pour répondre au changement climatique

Parmi les leviers principaux mis en avant par Arvalis, la génétique figure au premier plan. « Nous travaillons sur un programme de recherche avec l’Australie, qui conduit des travaux intéressants sur la génétique des blés de printemps, poursuit le responsable R&D. Nous faisons des croisements pour intégrer ces caractères de résistance aux fortes chaleurs. » Arvalis travaille aussi sur des capteurs et des marqueurs pour identifier plus rapidement les bonnes variétés, des techniques pour améliorer la capacité de stockage du sol en eau, le décalage des cycles de production vers les zones les moins à risque, ou encore des modifications de rotation.

Des opportunités peuvent aussi exister avec une modification des zones de culture. « Nous le voyons déjà avec le tournesol », indique François Laurent. « Nous sommes optimistes dans la recherche de solutions », conclut Anne-Claire Vial.