Référence agro

Pour une agriculture du vivant, un accompagnement sur mesure pour les coopératives et négoces

Le | Projets-territoriaux

Le réseau Pour une agriculture du vivant (PADV) accueille le vingt-et-unième adhérent de son collège « coopératives et négoces », Val de Gascogne, le 19 octore. Pour Référence agro, Florence Jard, responsable des adhérents amonts de PADV, explique comment les OS sont accompagnés dans leur transition agroécologique.

Chaque année, Pour une agriculture du vivant invite les conseillers des coopératives adhérentes à un - © D.R.
Chaque année, Pour une agriculture du vivant invite les conseillers des coopératives adhérentes à un - © D.R.

Le 19 octobre, l’association Pour une agriculture du vivant annonçait une nouvelle adhésion, celle de la ccopérative Val de Gascogne. Elle rejoint un collège « coopératives et négoces » comptant déjà 20 adhérents, toutes filières confondues, qui comprend également la structure plus transversale Bioline by InVivo (1), et la précédente structure a avoir adhéré, l’union de coopératives Agribio Union.

Deux niveau d’engagement pour les OS

« La prospection se fait naturellement, explique Florence Jard, responsable des adhérents amont de PADV. Dans certains cas, ce sont nos adhérents de l’aval qui nous adressent aux OS qui les approvisionnent. Dans d’autres, les coopératives et négoces viennent directement frapper à notre porte. » L’adhésion court sur un an, renouvelable tacitement. Deux niveaux d’implications sont proposés, selon le profil de l’adhérent : « soutien » ou « engagé ».

 

« Pour une agriculture du vivant, en tant que tiers de confiance, se positionne comme un accompagnateur vers la transition agroécologique et vers des contractualisations sécurisantes et pérennes »

Pour une agriculture du vivant, un accompagnement sur mesure pour les coopératives et négoces - © D.R.
Pour une agriculture du vivant, un accompagnement sur mesure pour les coopératives et négoces - © D.R.

Florence Jard

responsable des adhérents amont de PADV

« La logique est de commencer par la case « soutien », précise Florence Jard. Nous y accueillons les OS qui souhaitent observer, faire des expérimentations, et commencer à construire une stratégie de transition. » Pour les coopératives et négoces « engagés », PADV propose un accompagnement plus large pour déployer massivement leur stratégie agroécologique. Aujourd’hui, « un petit tiers » des adhérents du collègue coopératives et négoces sont dans ce cas, selon Florence Jard.

La méthode Pour une agriculture du vivant

Les équipes de PADV et son réseau (experts techniques, cabinets de conseil, etc.), aident les coopératives et négoces sur trois registres :

  • la réalisation d’un état des lieux, concernant les pratiques agricoles et la qualité de l’approvisionnement ;
  • la formation des conseillers à travers le parcours « technicien du vivant » ;
  • la valorisation des bonnes pratiques des agriculteurs, auprès de l’aval des filières.

Le prix de l’adhésion à PADV est indexé sur le nombre d’adhérents par coopérative, ou d’agriculteurs clients par négoce. Il est plus élevé pour les adhérents « engagés ». « Nous leur proposons un niveau d’accompagnement plus étoffé, glisse Florence Jard. Nous les aidons, en plus [des trois points cités plus haut], à bien communiquer, en tant qu’OS, pour rendre leur démarche d’entreprise plus visible, en veillant à ne pas tomber dans la sur-promesse. »

Passerelle vers des projets territoriaux

PADV organise, enfin, des travaux collectifs par collège. Pour les coopératives et négoces, il s’agit de rassembler l’ensemble des adhérents, en dépassant le strict registre technique, pour évaluer leurs besoins en outils et méthodes. « Nous en profitons, le cas échéant, pour rapprocher des OS de la même zone pour coconstruire des démarches territoriales où acteurs des filières, agriculteurs, institutions publiques et privés, acteurs financiers… fixent ensemble un cap clair et cohérent permettant la transformation du modèle agricole et alimentaire », ajoute Florence Jard. Un projet de ce type est en court de concrétisation dans les Hauts-de-France. L’ambition est de dupliquer la démarche dans d’autres zones, à la fin 2023.


(1) Pour les structures plus spécialisées en grandes cultures : La coopérative BCO, Cavac, Cristal Union, Euralis, Natup, Terrena, Soufflet.

Une journée annuelle pour les « techniciens du vivant »

Tous les ans, l’ensemble des conseillers de coopératives et négoces adhérents à Pour une agriculture du vivant sont invités à une journée d’échange. Cette année, elle aura lieu le jeudi 7 décembre à la Ferme de Gally (93). Cet évènement, qui fait partie de l’offre PADV, vise à faciliter le partage d’expérience au sein du réseau.