Référence agro

Rhône-Méditerranée-Corse, 40 M€ pour les PSE agricoles sur cinq ans

Le | Projets-territoriaux

Pendant les cinq prochaines années, 754 agriculteurs vont souscrire à des PSE financés par l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse, à hauteur de 40,2 M€. Ce dispositif expérimental couvre 68 000 hectares.

Rhône-Méditerranée-Corse, 40 M€ pour les PSE agricoles sur cinq ans
Rhône-Méditerranée-Corse, 40 M€ pour les PSE agricoles sur cinq ans

L’expérimentation des PSE, paiements pour services environnementaux, par les Agences de l’eau, entre dans sa phase pratique. Après les appels à projets, arrive la sélection et l’annonce des projets lauréats. L’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse a communiqué, en novembre, sur les contours du dispositif sur son territoire. Plusieurs chiffres-clés sont mis en avant. 21 projets ont été retenus, mobilisant 754 agriculteurs sur 68 000 hectares, pour une enveloppe de 40,2 M€, répartie sur 5 ans. Les collectivités en charge de l’animation de ces projets se partageront 5,1 M€.

PSE liés à l’eau et la biodiversité

Parmi les lauréats, l’Agence cite notamment celui de la communauté de communes Saône-Beaujolais, dans la continuité d’une initiative déjà retenue lors d’un appel à projets précédent. Les PSE visent ici l’amélioration de la qualité de l’eau, notamment du captage prioritaire de Belleville-en-Beaujolais, et d’autre part, la protection de la biodiversité grâce à la restauration de mares et la création de haies. Ce projet concerne 41 agriculteurs, sur 35 communes. Le financement des PSE s’élève à 2,2 M€ et les aides pour le pilotage de l’opération, à 436 900 euros.

Appel du pied à l’Europe

« Nous avons constaté un véritable engouement de la part des collectivités, explique Laurent Roy, directeur général de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse. Les agriculteurs volontaires sont des alliés précieux de la reconquête de la qualité de l’eau et de la biodiversité et sont rémunérés pour ces services. » Il rappelle toutefois que ce dispositif « reste une expérimentation » et que l’agence de l’eau « n’aura pas les moyens de l’étendre, seule, au-delà des cinq ans, sans orientation de la Pac de poursuivre dans cette voie ».