Solnovo, neuf coopératives et deux négoces ont manifesté leur intérêt
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En vue de l’appel à projets Solnovo, prévu pour septembre, Agri Sud-Ouest Innovation a recueilli les manifestations d’intérêts de structures agricoles souhaitant porter des démarches collectives liées à l’agriculture régénérative. Les OS de Nouvelle Aquitaine et d’Occitanie sont au rendez-vous.
L’appel à manifestations d’intérêt Solnovo, porté par Agri Sud-Ouest Innovation, est clos. Le pôle de compétitivité a recensé pas moins de 29 réponses. Les cibles étaient les structures susceptibles d’encadrer un collectif d’agriculteurs dans une démarche d’agriculture régénératrice. Les manifestations d’intérêt émanent dans les mêmes proportions des deux régions concernée, la Nouvelle Aquitaine (14) et l’Occitanie (15).
Des filières et porteurs de projets variés
Les profils des structures sont variées, avec une implication assez forte des coopératives et négoces, avec onze réponses (respectivement neuf et deux). Six chambres d’agriculture départementales, six associations ou groupes d’agriculture (type GIEE), cinq entreprises de conseil ou agrofournisseurs, et une interprofession figurent parmi les répondants. « Nous comptons potentiellement seize projets en grandes cultures, onze en viticulture, trois en arboriculture, deux en systèmes herbagers/prairies, et un en maraîchage, selon les choix qui seront faits par certaines structures susceptibles de travailler plusieurs filières », commente Pauline Avila, en charge de Solnovo pour Agri Sud-Ouest Innovation.
Affiner les contours de l’appel à projets Solnovo
Le pôle de compétitivité doit effectuer une seconde lecture des réponses et rencontrer les porteurs de projets pour affiner avec eux les réponses et accompagnements qui pourront leur être apportés. « Nous avons besoin de réaliser ces échanges avant de s’engager auprès de potentiels financeurs privés prêts à s’investir », précise Pauline Avila. Elle note, par exemple, des degrés de maturité hétérogènes parmi les 29 réponses à l’AMI. Dans certains cas, des pratiques sont déjà développées, l’animation du groupe est déjà en place, et les demandes se situent plutôt au niveau de la mise en réseau, avec des besoins de lien avec des chercheurs par exemple. Pour les projets plus jeunes, il s’agit davantage de demandes de formation, de financements ou d’indicateurs de suivi des effets des pratiques agricoles.
« Cette diversité fait de Solnovo un dispositif ambitieux, mais complexe, avec un accompagnement à imaginer au cas par cas », remarque encore Pauline Avila. Prochaine étape, à la mi-septembre : le lancement de l’appel à projets à proprement parler, dont les contours prendront en compte les enseignements de l’AMI. Dix à quinze lauréats seront annoncés, a priori fin novembre.