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4 M€ pour assurer la fusion de l’Inra et de l’Irstea

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Pour sa première sortie officielle en tant que ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume a reçu le 17 octobre, aux côtés de la ministre de l’Enseignement, de la recherche et de l’innovation Frédéric Vidal, le rapport des présidents de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et de l’Institut national de la recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea) sur la fusion entre les deux structures prévue pour 2020. Un premier rapport, remis en février au gouvernement actait la pertinence d’un rapprochement sur le plan scientifique.

Une fusion d’efficience et non de finance

Le gouvernement va allouer d’ici à la fin de l’année 4 M€ de financement additionnel aux deux organismes afin de couvrir les dépenses supplémentaires liées à ce rapprochement : changement de systèmes informatiques, formation et accompagnement du personnel, etc. Le tout, en maintenant le niveau de leur budget respectif. Frédéric Vidal a tenu à le rappeler : cette fusion vise à faire mieux, mais pas avec moins. « Lorsqu’on parle de fusion, il existe un fantasme purement budgétaire et de rationalisation. Ici, ce n’est pas le cas. Dans notre lettre de mission, la faisabilité de cette fusion reposait sur cette question fondamentale : la recherche de ces deux instituts peut-elle être améliorée ? Et la réponse est oui, il y a une pertinence scientifique à fusionner. À ce jour, il n’existe qu’une seule unité mixte de recherche entre l’Inra et l’Irstea. »

La nouvelle entité sera baptisée Institut national de recherche en agriculture, alimentation et environnement. Un groupe de travail se penche sur le futur logo ainsi que le sigle du nouvel institut.