Agreenium, noyau dur de l’offre vétérinaire et agronomique à l’international
Le | Recherche-developpement
((/public/agreenium_pti_OK.bmp|agreenium_pti_OK.bmp|L))__« Si nous ne sommes pas capables de rassembler toutes les forces de la recherche et de l’enseignement, nous serons absents », a indiqué Rémi Toussain, directeur général d’AgroTechParis, lors de la conférence de presse lançant Agreenium, le 30 octobre, à Paris.__ Absents des grands projets qui permettront de relever les défis de l’enjeu alimentaire mondial. Car c’est bien l’objectif d’Agreenium : constituer la « task-force dure et pérenne » qui pourra porter l’offre de la recherche agronomique et vétérinaire française, de son enseignement supérieur, avec des partenaires publics ou privés. Cet établissement public de coopération scientifique, créé par décret des ministères de l’Agriculture, l’Enseignement, des Affaires étrangères et du Budget le 10 mai 2009, compte six membres fondateurs. Leurs patrons forment le bureau de l’établissement : l’Inra, avec Marion Guillou, qui est également présidente d’Agreenium ; AgroParisTech, avec Rémi Toussain, vice-président et les directeurs du Cirad, d’Agrocampus Ouest, Montpellier SupAgro et l’Ecole nationale vétérinaire de Toulouse. %% % C.D. % %% “'Présentation officielle d’Agreenium, le 30 octobre à Paris. De gauche à droite, Gérard Matheron (Cirad), Marion Guillou (Inra), Rémi Toussain (AgroParisTech) et Alin Milon (ENVT).'” __Un probable élargissement__ %% % La structure n’est pas fermée. « Quatre autres pôles d’enseignement sont susceptibles de nous rejoindre, en premier lieu Dijon », a révélé Marion Guillou lors de la conférence de presse. Quand à un élargissement au-delà des frontières nationales, il est aussi dans le collimateur des promoteurs de l’établissement. « L’objectif est de nous ouvrir, d’anticiper et d’agir », ont-ils martelé. Les priorités identifiées à ce jour illustrent la ligne de conduite d’Agreenium : participer au projet « Partenariat-Recherche-Méditerranée », prospective à dix ans sur les thème santé, agriculture et alimentation, énergie et eau, culture et civilisation ; contribution à la définition de lignes politiques nationales en matière de recherche agronomique internationale et mettre en place un collège doctoral international. % %% Le budget sera de « quelques millions d’euros ». Un « budget d’actions » a précisé la présidente d’Agreenium, le gros des moyens étant constitué par le personnel issu des structures de recherche et d’enseignement. Deux personnes lui sont pour l’heure affectées : Odile Vilotte et Gilles Aumont, précédemment chef du département Santé Animale à l’INRA, responsable scientifique et pédagogique des programmes. Le directeur est en cours de recrutement.