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Agroéquipements et biocontrôle, les priorités du nouvel accélérateur agroécologie

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Créé dans le cadre du plan de relance, l’accélérateur agroécologie sera lancé le 1er février 2022. Vingt entreprises des secteurs des agroéquipements, du biocontrôle, de l’agriculture de précision et des protéines végétales seront sélectionnées pour l’intégrer. Les contours du projet, porté par le ministère de l’Agriculture et Bpifrance, ont été présentés le 18 novembre.

Agroéquipements et biocontrôle, les priorités du nouvel accélérateur agroécologie
Agroéquipements et biocontrôle, les priorités du nouvel accélérateur agroécologie

Pour accompagner les entreprises dans la transition agroécologique, le ministère de l’Agriculture et Bpifrance ont lancé, le 18 novembre, un accélérateur dédié. Le syndicat des industriels de l’agroéquipement, Axema, ainsi que IBMA qui réunit les acteurs du biocontrôle, et Protéines France, sont partenaires de la démarche. Les secteurs représentés par ces structures sont effet spécifiquement visés par l’accélérateur, tout comme l’agriculture de précision. Un appel à manifestations d’intérêt a été mis en place. Vingt entreprises seront sélectionnés et constitueront la première promotion, dont les travaux commenceront le 1er février 2022 pour une période de 18 mois. « L’objectif est de faire de cet accélérateur l’outil officiel d’accompagnement des entreprises du biocontrôle et des agroéquipements », explique Johan de Coninck, responsable des réseaux de IAR, le pôle de la bioéconomie, lors de la présentation du dispositif.

Apporter du carburant au moteur

Si des ajustements à la marge sont envisagés, les profils type recherchés sont des PME ou ETI créées il y a au moins trois ans, disposant d’un chiffre d’affaire supérieur à 2 M€, et comptant au moins dix collaborateurs. Les dirigeants d’entreprises sélectionnées bénéficieront :

  • d’une prestation de conseil personnalisée de 12 ou 30 jours en fonction du chiffre d’affaires de l’entreprise (plus ou moins de 10 M€) ;
  • de six journées de formation avec une grande école pour nourrir les réflexions sur la stratégie, le financement ou la gouvernance ;
  • de quatre journées filières et deux autres de rencontres professionnelles.

« L’idée est de leur donner tous les éléments pour accélérer au mieux, apporter du carburant dans leur moteur », indique Philippe Sauveplane, responsable accélérateurs PME et ETI chez Bpifrance.

Une partie du coût de la formation est pris en charge par le ministère de la l’Agriculture dans le cadre du Plan de relance. Le reste à charge est de 16 000 € pour les entreprises ayant un chiffre d’affaires inférieur à 10 M€, et de 30 000 € pour celles dont le chiffre d’affaires est supérieur.