En juin, les journées techniques chez les distributeurs agricoles battent leur plein. Illustration avec celle organisée par la coopérative Valfrance le mardi 6 juin, près de parcelles d’expérimentation situées à Moisenay (77). Plus d’une centaine d’agriculteurs ont assisté à des visites d’essais.

Des conseillers de Terres Inovia, Arvalis et Val’Epi, le service technique de Valfrance, ont présenté les résultats d’expérimentation en matière de non-labour, de mélange colza-féverole sur la réduction des attaques d'altises, ou encore l’optimisation des protections fongicides. Sur la maîtrise des populations de graminées, les expérimentations montrent que le cumul des leviers agronomiques est d’autant plus efficace. Pour une parcelle où est pratiqué le non-labour et un semis précoce, l’instauration du labour, du faux-semis et d’un semis retardé réduit de presque 100 % la population de ray-grass et vulpin.

Plateforme Easi’nov : plus de conseil et des fermes de référence

Les participants ont parcouru les stands de Valfrance et de ses partenaires répartis autour des quatre grands thèmes d'Easi’nov, la plateforme commune avec la coopérative Agora : environnement/réglementation, agronomie, économie, innovation/agriculture de précision.

« Easi’nov devrait obtenir sous peu l’agrément de formation et nous allons recruter prochainement un expert réglementation et environnement », précise Denis Simon, directeur général de Valfrance. La coopérative souhaite aussi mettre en œuvre, au travers d’Easi’nov, des fermes de référence chez ses adhérents. « Ces fermes serviront de support pédagogique pour les agriculteurs, en expérimentant sur les thèmes du numérique ou de l’agriculture de précision par exemple », explique Denis Simon. Dès la rentrée, Valfrance devrait en compter entre six et huit.

Le vent en poupe pour le bio

Déjà très engagée dans les filières tracées comme les blé CRC (Culture raisonnée contrôlée), Valfrance continue de développer sa filière agriculture biologique. 1200 tonnes de céréales et protéagineux bio et en deuxième année de conversion (C2) ont été produites en 2016, et ce volume devrait frôler la barre des 3000 tonnes cette année. La coopérative a inauguré l’an passé le silo de Vaux-le-pénil, dont une ligne de production est dédiée à la production bio.

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