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Agrosolutions (InVivo), de l'expertise-conseil à l'innovation végétale et l'assurance

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Il y a un peu plus d’un an, la filiale du groupe InVivo, Agrosolutions, annonçait son positionnement sur le secteur de l’expertise-conseil en agro-environnement. Au-delà de cette branche « consulting » et d’Agtip, joint-venture avec Arvalis, Agrosolutions est en train de se structurer en « pôle multi-entreprises », comme l’a annoncé son directeur Antoine Poupart le 11 avril, à l’occasion d’un bilan d’activité.

Une maison d’innovation pour les filières végétales

Agrosolutions sera l’an prochain le support d’une « maison d’innovation », dont le nom reste à définir, pour les filières végétales, dans le même esprit que le studio agro-digital d’InVivo à Montpellier, dédié à la nutrition et la santé animale. Ce projet doit aboutir au printemps 2018 et sera hébergé dans l’incubateur d’entreprises du Crédit agricole de Reims. « L’idée est de booster les innovations du groupe et de ses partenaires », explique Antoine Poupart.

Par ailleurs, la création d’une société de courtage a été validée fin mars. «  Agrosolutions Insurance » se positionnera sur le marché des assurances. Seulement 25 % du marché agricole français est assuré alors même que les risques, notamment climatiques, n’ont jamais été aussi grands. Cette société se veut également pionnière sur le dossier de la monétisation des datas agricoles. Antoine Poupart estime que ces développements conduiront à un enrichissement de ses équipes, de 45 à 80 ou 90 professionnels d’ici à cinq ans.

Consulting : des travaux avec Smag, Paris-Île de France Capitale économique, Lu…

2016 a conforté le dynamisme de d’Agrosolutions sur son créneau initial, l’expertise conseil. Pour la partie amont, Antoine Poupart évoque le travail avec Smag, qui a abouti à l’outil Datacrop, un modèle prévoyant les récoltes de blé, aussi bien sur l’aspect quantitatif que qualitatif. A l’échelle des territoires, Agrosolutions a été choisi par Paris-Île de France Capitale économique pour préfigurer la végétalisation de l’autoroute A1 entre Roissy et Paris, et revendique plusieurs sollicitations par des cabinets d’avocat pour éclairer des contentieux liés à l’activité agricole. Enfin, sur l’aval des filières, Antoine Poupart se dit « fier » de l’accompagnement proposé à Lu pour la refonte de sa charte « Harmony ».