Agrosolutions, le conseil agro-environnemental de l’amont à l’aval

La filiale expertise-conseil en agro-environnement du groupe Invivo change de nom. « InVivo AgroSolutions » devient « Agrosolutions ». « Nous sommes présents au sein du monde agricole, mais aussi en amont, auprès de l’agrofourniture, en aval avec les industries alimentaires et de la distribution, mais aussi à disposition des collectivités », rappelle le directeur d’Agrosolutions Antoine Poupart.

Un champ d’action particulièrement large qui assure une crédibilité et une vision globale, mais qui nécessite un positionnement lisible. D’où ce nom plus simple, un nouveau logo et un site internet flambant neuf. « La seule compétence technique ne suffit plus », avance Antoine Poupart. Les experts d’Agrosolutions multiplient donc les compétences : agronomie, big data, hydrogéologie, droit… Et s’appuient sur le maillage local du réseau coopératif, et ses quelque 3000 conseillers agricoles, pour répondre à chaque sollicitation au plus juste.

La force coopérative permet également à Agrosolutions de présenter des références solides en matière de capacité d’expérimentation : 300 exploitations FermEcophyto, 460 000 hectares d’aires d’alimentation de captages diagnostiqués et 50 000 hectares pour le suivi pollinisateurs, notamment. Des partenariats viennent enrichir ce savoir-faire : Museum national d’histoire naturelle, Ademe, Inra, ou encor la société d’informatique Smag. Agrosolution, enfin, mise sur la R&D, dans laquelle est réinvestie 35 % du chiffre d’affaires, pour développer une expertise de pointe.

Cette polyvalence ne laisse pas insensible, jusqu’aux ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie, qui sollicitent Agrosolutions sur certaines thématiques environnementales : « Notre ancrage terrain est précieux à leurs yeux », selon Antoine Poupart. La structure est également contactée à l’international, et mène des projets sur chaque continent. « Le chiffre d’affaires d’Agrosolutions, pour l’exercice en cours, est de 5 M€, et l’objectif est de le doubler à cinq ans », conclut Antoine Poupart. Une courbe que ne devrait pas suivre les effectifs : si les 40 consultants actuels pourraient être rejoints par d’autres, Agrosolutions devrait garder une équipe aux dimensions limitées « pour garder sa fluidité », en ciblant « les meilleurs spécialistes de chaque secteur », selon son directeur.