La boite à outils des arboriculteurs, contre le botrytis et la moniliose, s’étoffe. Le 8 mars, la firme Agrauxine annonce l’homologation d’une solution de biocontrôle, Julietta. Ce biofongicide à base de levures vivantes de Sacchoromyces Cerevisiae LAS02, agit préventivement par compétition spatiale et nutritive. Les capacités de développement rapide des levures protègent les portes d’entrée au botrytis et à la moniliose dans les parties sensibles : grappes, fruits, plaies de taille, fleurs. Cette solution est utilisable, contre le botrytis, sur vigne, tomate, poivron, aubergine, fraise et petits fruits (framboise et cassissier) ; et contre la moniliose, sur pêche, nectarine et abricot.

Agrauxine revendique une compatibilité avec le « zéro résidu »

Julietta s’applique par pulvérisation foliaire et agit par contact à la dose unique de 2,5 kg/ha. Agrauxine fait valoir sa formulation de type granulé soluble, qui en fait « un produit simple d’utilisation », une sélectivité « parfaite » vis-à-vis des cultures et l’absence d’impact sur la vinification et la distillation lors des utilisations en vigne. La firme revendique une utilisation possible en agriculture conventionnelle, biologique et dans les cahiers des charges type « zéro résidu », la matière active qui compose Julietta étant exemptée de limite maximale de résidus (LMR).